commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, août 08, 2012

fragments du réel (trop)


Je me suis battue toute la journée ou presque avec le réel, qui était d'humeur contrariante, se combinant joyeusement avec ma maladresse, petits ennuis divers, avec en vedette la plomberie, longuement, pour une semi victoire précaire...
Réel souriant ou hostile... et trop de fragments du réel photographiés, comme ça, sur mon chemin le matin (.. le soir, crâne vide, je les reprend telles que ces photos, sans tri, tant pis pour vous, et pour ma réserve, avec mots comme peuvent, platement, paresseux, sans grand sens)

réel et homme, le travail anonyme, coutumier, désiré parfois

les objets, ce qui nous accompagne, ce que nous abandonnons, 

les transports,

une rencontre qui s'invite, sans rapport, sourire en passant, le manque de dissuasion de notre police municipale quand elle est trop discrètement témoin

la nature recréée, et ses jeux

l'eau, ses chemins, les plantes et les poteries 

les cultures et aliments, mon but en ce jour (mais ne furent pas ceux là)

les jeux de la lumière sur l'oeuvre humaine, et ses blessures, depuis toujours

et le ciel et les griffes que nous y posons pour faire lien
J'espère que vous avez mis votre sens critique dans votre poche, ou dans un tiroir, ou n'importe où mais pas trop près de vos yeux.

6 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Ne dit-on pas que 80% de choses que nous possédons ne nous servent en réalité que 20 % du temps? J'aime l'ordre dans le désordre.

joye a dit…

Merci pour ces fragments de ta journée, brige.

JEA a dit…

Plomberie idem : une tuyauterie qui rendit l'âme en recrachant toute la réserve d'eau chaude, niagara presque tropical, mousson inondation, des livres risquant de devenir des poissons morts...

Brigetoun a dit…

heures passées sur pompe et écoulement évier encore paresseux (plus nettoyage) - et pourtant mes muscles sous mes mains qui les protège du froid du matin sont mous, là

arlette a dit…

AIE! quand le réel se fait très présent pour mieux rêver ensuite
Courage
Fragment de colonne? on dirait des dents antiques oubliées

florence a dit…

"J'espère que vous avez mis votre sens critique dans votre poche, ou dans un tiroir, ou n'importe où mais pas trop près de vos yeux." Magnifique dernière phrase, Brigitte. J'aime ce billet en forme de "petits riens" qui font la poésie de nos chères petites vies...