pur ciel bleu, température
qui a le tort d'être de saison
esprit plat - vague à l'âme
soleil qui n'a plus
énergie de descendre le long du mur
esprit qui s'applique à
être plat
semis de petites feuilles jaunes
esprit plat – mots qui
fuient - yeux qui tombent
rien
a coulé le jour, un peu à
côté – pas concernée
pas de mots
et puis dans la nuit, le
désir un peu honteux de mots, mais qui se refusent
parce qu'il y a un clown
auquel on pense
un clown si féminin
parce qu'on se plonge dans
les mots sensuels, parfumés, de ce clown et que là ils prennent
grande force, de l'envie de sa voix
parce que le clown se tait
parce que ses amis y
pensent
à l'amie des fleurs, des odeurs, des mots, des herbes, des chats, des pigeons et des chants courageux
9 commentaires:
Jour rouj
clownerie de la vie
mots si dérisoires
croit-on
des mots comme des paupières
parfois trop lourds
parfois protecteurs...
Chacun se retrouve dans tes mots!!
Merci et doucement le soleil regrimpera le mur ... et tes mots nous illumineront
merci Brigitte
Oui, Brigitte!
Les feuilles bleues de l'automne
la gouttière perd la tête
le monde à l'envers
un jour.
Les mots non dits se bousculent, les images les renforcent, ils se conjuguent pour évoquer l'instant que l'on voudrait figer, le temps d'un écrit.
qu'on voudrait figé oui, parce que viens d'apprendre que la lutte du clown est finie
Et si ce clown se tait, le public, comme des enfants, tirera des larmes de ce départ.
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