C'était, vendredi, avoir
évoqué avec Claudine Sales http://colorsandpastels.wordpress.com/
le gris, ses nuances - c'était en avoir vu de très beaux chez Canan
Marasligil sur
http://allogene.wordpress.com/2012/12/21/instants-gris/,
et m'être souvenue d'Amsterdam et de l'amie depuis longtemps perdue.
C'était revenir de chez
le teinturier sous un ciel gris un peu trop monochrome, le soutenir
d'armatures noires, mais être en désir de variations mouvantes.
C'était croire en
trouver, en regardant vers le Rhône, en redescendant vers l'antre.
C'était n'obtenir qu'une
photo d'une platitude navrante. C'était appuyer (ce que ne fais pas
d'habitude, préfère bidouiller) sur la touche j'ai de la chance
de Picasa. C'était voir surgir une image improbable. C'était penser
un peu instagram, ne pas aimer totalement ça, hésiter à la jeter,
et puis c'était la regarder et la garder, parce que
ce serait un ciel
étrange, un peu brouillé de pixels, ce serait plutôt, le voulais,
un coquillage improbable, une nacre qui aurait oublié le blanc
délicatement rosé pour un bleu léger, ce serait la beauté de
croûtes, de lichens marins, d'oxydations, de rouille, ce serait
n'importe quoi, juste une base, un point fixe pour un élan dans un
vide délicieux, pour que m'en aille à la dérive loin de Brigetoun
et de l'antre.
10 commentaires:
Regarder vers le Rhône, le programme de toute une vie, me semblerait-il. Et ce fleuve nous éloignerait de ce qui nous peut nous apparaître comme une trop grande proximité de soi.
Il y a de beaux gris dans des dessins de Leonard de Vinci et il faut repenser à la peinture de Juan Gris.
Les pensées de cette couleur voient aussi se dissimuler la succession des nuages sombres.
Trop beau!! tu fais des ciels à la Turner maintenant
Arlette en descendant boites de santons ai réalisé hier que; contrairement à ce que je disais chez toi, j'ai u couple de ravis, leur ai présenté mes excuses
Beau résultat quoique tu en dises, mais c'est vrai, moi je bidouille beaucoup mes photos, mais pas toutes, ça laisse une part de mystère.
Depuis jeudi, je ne vois plus de photos chez vous et cela me manque d'autant que je crois comprendre qu'il s'agit de ciels
Belles pensées vers vous
désolée, vraiment - moi c'est le blog de Gérard que ne vois plus depuis trois mois - mystères
C'était somme toute un jour ordinaire
des santons qui font parler d'eux
oubliés au fond d'un carton
et qui reprennent place parmi leurs compagnons.
Heureuse journée chère Dame.
C'est une jolie carte arrivée par le courrier de samedi.
partir à la dérive, selon mon prof de philo (Patrice Maniglier) c'est exactement l'oeuvre du langage. lancer un mot, c'est accepter de ne jamais savoir ce qu'il atteindra. amitiés
Carine.
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