Ce serait un matin qui se
déciderait à se lever avec langueur
Ce serait un ciel d'une
douceur inouïe où les légères draperies humides se confondraient
dans le bleu évanescent
Ce serait une ouverture
vers l'infini où nos yeux nous emporteraient.
En fait, c'était, si me
souviens bien, une hésitation, un virage du temps un peu avant midi,
au dessus de la plaine du Pradet, avant qu'un coup de vent vienne
unifier durement le ciel.
C'était mercredi matin,
sur Avignon, vers dix heures, un gris clair s'approfondissant, une
couverture qui ne s'ouvrait que par de petits accrocs dérisoires
C'était, un peu plus
tard, de grands trous que regardais avec espoir hésitant... et ce
fut une dominante d'azur léger au fil du jour, je crois.
Ne sais quel temps ce sera
aujourd'hui, quand rabattrai les volets bleus. M'en moque. C'est mon
petit Noël à moi, la venue jusqu'à l'antre, sur le chemin de la
Drôme, d'Emile le magnifique, le tendre petit révolutionnaire
(enfin ce n'est pas encore très net) que tant j'aime à distance...
avec ses accompagnateurs.
9 commentaires:
La dissipation des enfants le jour de Noël est un cadeau parce qu'au bout il y a tant et tant de beaux sourires si neufs...
Je vous aime à distance aussi ! :-)
Un petit ange au pays des santons
Joie et bonheur en perspective
Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ
(^_^)
Tous les matins sont une renaissance. Une nativité.
Emile, joli prénom rousseauiste...
Très bonne journée, Brigitte, et qu'importe aujourd'hui la couleur du ciel, il y a une douce lumière dans l'antre !
Je crois avoir compris qu'Emile vous remercie
Très joli (beau et léger, dansant, joyeux) et très tendre!
Zéo ¦-)
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