Au débarqué, photos, comme peuvent,

les moins mauvaises, de ma petite virée, commencée jeudi soir par la longue attente d'un train qui ne voulait pas venir me prendre et m'emmener vers la Drôme. Pour moi le soir, le lendemain, ce ne fut pas Musso mais Cause commune de Philippe Aigrain (les 4 premiers chapitres) http://www.publie.net/fr/ebook/9782814506596/cause-commune

et une nuit dans le charme d'une maison à la campagne.

Départ dans un petit matin frisquet, mais pas autant que le craignais.

Traverser vivement le Rhône, et voir peu à peu des traces de neige (dont un bord de route ferme comme un carton parcheminé),

en roulant, avec arrêt cigarette/cigare à l'abri du vent juste assez frais pour rappeler la saison,

voir le jour se faire radieux, trouver un cocon chaud, un déjeuner, un long moment tendre, à Saint Germain du Teil, où ne restait qu'une plaque de neige, pour que Brigetoun s'y laisse choir avec son frère,

le confort douillet d'un petit hôtel – et un retour par routes sinueuses avec constance, entre éblouissement du soleil régnant et brume des vallées qu'il réveillait, dégelait, en longeant rochers ornés de séracs billants

Brigetoun, passagère oisive, jouissant de la beauté de ces vallées (mais crevée, là, juste un peu trop pour assimiler tout de suite les vases communicants, malgré grande envie) déposée aux portes de sa ville.

Longtemps que je n'avais eu si chaud que pendant cette mini-expédition.

Vais tout doucement siester un peu avant de cheminer dans les billets qui se sont échangés vendredi, tenter de m'en noter une trace, pour demain matin, plus ou moins tôt.