Suis là, floue, suis là
déshabitée, suis là tremblante, suis là brouillée, suis là
m'effaçant, suis là me dissolvant
mais
qu'il en faut du temps
pour détruire la petite caillasse !
Peut-être, puisqu'elle
ne le veut pas, ou traînasse, faudrait-il être capable d'oser, si
on a le talent, si on y croit, courir sur un cri comme l'exposent les
beaux billets de Mahigan Lepage (lecture conseillée, commence par
http://mahigan.ca/spip.php?article312
- auquel j'ai, honte et j'espère en être pardonnée, emprunté la photo – prendre son temps, pour
réagir, assimiler, faire sien, et puis c'est assez long.. ça se
finit au n°7)
6 commentaires:
Immortels galets souffrant et paysage comme un daguerréotype de 170 ans...
Le peu s'imprime dans la rétine.
Si le peu est indestructible, le beaucoup est plus fragile...
Je croyais que c'était des petits pains tout chauds sortis du four
Pour remonter le moral
la première photo va faire fantasmer à mort quelques amateurs d'OVNI...
J'aime beaucoup cette photo empruntée
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