commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, mars 26, 2013

Interlude en embrasures


Dans une rue, marchant, j'ai été séduite par cette tranche napolitaine qui cachait, dans le rose, un décrochement, une embrasure et au fond une porte rose

dans les rues de ma ville j'avançais d'embrasure en embrasure, quand n'étais pas yeux dans le ciel, et même quand l'étais...

mais ne voyais pas alors les grilles...

le bois des portes, les avertissements...

la décrépitude, les ornements sculptés...

ou les discours incompréhensibles, et il n'y avait à ces embrasures qu'une constante, la fermeture où menaient, le refus muet, 

juste, parfois, un petit accueil éphémère et fragile contre la pluie, le soleil.. une marche où s'asseoir jusqu'à en être chassé avec plus ou moins de grâce

alors, d'embrasure en embrasure, suis revenue vers celle que je pouvais franchir.
Je supplie Paumée et les visiteurs de me pardonner.

7 commentaires:

Michel Benoit a dit…

Ne te cacherais-tu pas derrière la dernière porte ?
:D

arlette a dit…

Matisse en fait un chef d'oeuvre
J'aime beaucoup

Brigetoun a dit…

Michel oui peut-être bien, au fond, au plus loin de la rue et je m'en cache tant que ne la vois pas

Dominique Hasselmann a dit…

Pourquoi pardonner des photos qui montrent l'embrasure - et l'embrasement - dans la ville, au-delà des cloisons apparentes ?

Anonyme a dit…

Tu as bien fait de la mettre en tête cette embrasure au cœur saumon c.est la plus belle.
Gérard

mémoire du silence a dit…

J'aime beaucoup.

Pierre R Chantelois a dit…

Quelle idée charmante de photographier ainsi ces portes que nous ne remarquons que rarement au cours de nos promenades. Et cette rue, ou ces rues, arborent ainsi un charme lointain soutenu par une histoire, une histoire vieille d'une ville elle-même passée à l'Histoire du monde.