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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, avril 18, 2013

Voeux pour Publie.net


Avec le printemps, avec l'entrée des platanes dans leur vie de vert frissonnant, ils pleuvent de la bourre brun clair sur les parasols blancs, et des cohortes de chatons commencent à franchir ma porte fenêtre.

Merci à ceux qui sont passés, sur mon billet d'hier – pas satisfaite bien entendu, mais il sourdait de ce qui avait tournoyé quelque part à la surface de mon cerveau - mes lectures aidant – qui est étonnement, plaisir aussi de croire, illusion sans doute, mais cette illusion m'est chère, que l'essentiel reste intact, ou presque, que seule la guenille comme on le disait jadis change. Et quant à la traversée finale, maintenant que j'ai l'assurance de l'absence de rites, elle m'est amicale, m'a toujours aidé à supporter notre bord.

Pardon, passons.... en fait je voulais parler, d'autre chose, en faisant le pari que ce ne soit pas futilement inutile, venant de moi.
Juste pour ne pas en rester à mes voeux pour la survie, la durée de Publie.net, pour l'aide à apporter à ceux qui se donnent à cette - comment dire ? ne sais, alors... – oeuvre, pour ceux qui m'ont donné, qui me donnent tant de plaisir, en profondeur, souvent, tant de découvertes, qui appuient l'édition de la littérature en train de se faire sur une diversité qui devrait séduire au delà d'une minorité, je voulais inciter à lire, comprendre, suivre, l'appel adressé, depuis Bangkok par Gwen Cattala, repris par beaucoup d'entre nous...
Je choisis le premier lien que je retrouve, chez Arnaud Maïsetti http://arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article1040 (et ça tombe bien, lisez donc ce que Publie.net a publié de lui) que je relaie sans grand espoir d'être entendue malheureusement, suis de moins en moins lue, ou par des rétifs à l'écran (mais maintenant il y a Publie.papier), ou par ceux et celles qui se méfient, à priori, depuis toujours, de mes goûts, ou par ceux qui, comme moi, tiennent à Publie.net.
Lisez le... pensez à la fragilité de ce qui naît, et si vous le pouvez «allez y voir», puisque
Ne vous y trompez pas, nous sommes fragiles. Si cette création — et je choisis sciemment de ne pas évoquer la création numérique, et ses spécificités —, sans publie.net, ne disparaît pas, comment trouverons-nous un autre espace commun, où faire bloc. Comment ferons-nous pour affirmer notre identité, à tous  ? Une voix plurielle et pluridisciplinaire, mais une voix forte. Comment ferons-nous  ? Il existe des solutions, une en particulier. Et ô grand merci, plusieurs d’entre vous y prennent part, avec assiduité.

Et, dans Publie.net il y a maintenant l'expérience de nerval.fr des ensembles proposés, des résidences numériques, http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article3498, y ai plongé, y replongerai,
y ai retrouvé Arthur Maçon de Joachim Séné, avec jubilation
Arthur Maçon avait pour habitude de se protéger du soleil sous la mauvaise ombre d’un arbre à la futaie trop haute, tellement haute que seuls les lampadaires d’aujourd’hui rappellent à Arthur Maçon ces premiers arbres longilignes à tête de chou, avant leurs millions de mutations qui aboutirent à nos forêts denses et basses, desquelles Arthur Maçon s’éloigne le plus possible — douloureux souvenirs plus récents (si l’on peut dire) d’ours, de loups, de tyrannosaures.
Et la découverte de place de la chambre de Michaël Gluck
Après, commence la rue. Sur la gauche. Vous voyez. Voilà, c’est la dernière maison où nous avons vécu. Dans cette ville. Tous vécu. Vécu. Oui. Avant l’exode. Là, celle-là, oui. Au numéro cinquante-trois. Même si le numéro cinquante-trois n’existe pas, n’a même jamais existé. Je n’ai pas oublié. Soixante ans après. Je n’ai pas oublié. Rien oublié. Me souviens. Des lieux. De ce côté, jamais ; on n’entrait pas. Sur cette place, la maison est sans nom, sans chiffre. La maison est innommable. Elle est indéchiffrable....et son écriture pétrie d'humanité, j'aimerais tant que vous le lisiez.

j'avais décidé à minuit à minuit, en revenant vers internet pour Paumée, de noter deux liens vers de beaux textes que venais de lire, et justement, je retombe sur Publie.net ou du moins des auteurs
Arnaud Maisetti http://www.arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article1041 où le soleil s'est pendu
et Daniel Bourrion http://www.face-ecran.fr/2013/04/16/place?utm Place
et puis, voulais en rester là...mais j'ai ajouté, en fin de matinée
de Laurent Margantin (encore un auteur Publie.net) http://oeuvresouvertes.net/spip.php?article1951 il vit et travaille dans une petite pièce
et, toujours, par un auteur Publie.net, pour le plaisir que me fait le passage chez elle, la suite des cinquante nuances de placard de Christine Jeanney http://christinejeanney.net/spip.php?article644 (elle, elle le verra, et je lui redis, ici, le sourire qu'elle me donne, agréable d'être, je crois, intelligent
Bien entendu, il y a tant d'autres choses à lire, simplement là je m'en tiens à eux 

5 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Bonjour Brigitte

Vos lectures m'ont incité à me rendre sur le site de Publie.Net De belles découvertes en plus de la ferme intention d'y retourner plus fréquemment. Entre temps, je vois que le soleil est revenue en votre demeure. Je ne peux que m'en réjouir.

Fardoise a dit…

Oui le soleil est revenu en force... J'aimerais pouvoir lire sur le net, hélas, les écrans me sont toxiques, suis en cure de désintoxication. J'ai lu ton billet sur le temps, toxique aussi, quelque part puisque nous n'en sortons pas indemnes.

ACC a dit…

Nous sommes toujours là aujourd'hui Brigitte, nous vous lisons et entendons l'appel !
Bonne journée

czottele a dit…

oui, juste pour dire que nous sommes là, que nous entendons l'appel, que nous lisons nous aussi les auteurs publie.net (pas pu me réabonner pour l'instant mais bientôt)

Gérard Méry a dit…

J'ai mis le lien de côté j’irais voir à mon retour d'Espagne, départ demain.
à bientôt