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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juin 22, 2013

quand dure le jour


Insomnie, tourner en rond, essayer de se rendormir, tourner en rond
assoupissement, tour sur twitter et à travers blog et puis...
trois pas dans cour, bleu fondant de lumière
Prendre sac de linge, prendre envie des «villes invisibles» d'Italo Calvino qui viennent d'être réédités (si récent qu'étaient encore en carton, voir aujourd'hui si peux) – émerger de l'ombre de la maison, aller vers la douce lumière de la place

avancer coeur léger entraînant jambes lourdes (se moquer un peu d'elles et les discipliner quand ont tendance à vouloir jouer le flageolement)...
une Brigetoun sans pensées remarquables, en flottement rêveur et ensoleillé, avec juste assez de conscience pour s'acquitter de la vie quotidienne, dans une ville calmement ordinaire, qui s'apprête tout de même à l'accroissement de vie que lui amène l'été

par embouteillages de camions et fourgonnettes, petite animation plaquée sur sa constance

Marcher nez en l'air - soleil, la blancheur massive de la tour carrée de la livrée Ceccano et par la grande baie percée comme un petit point, l'obscurité de nos vieux intérieurs et les rampes pour lecteurs...

l'éternel jeu des ombres sur les pierres salies de Saint Didier, cet accord entre elles qui est un des plus beaux...(à mon goût du moins, et ne saurais dire pourquoi)

une interrogation en voyant la rue du roi René bouchée... peut-être enfin une restauration si elle est encore possible ?

En passant un clin d'oeil à un chapeau merveilleux mais peut-être un peu trop..

la nuit de la musique qui commence à se mettre en place – l'idée des pam pam pam envahissant l'antre...


mais il y a les oliviers, serrés, leur présence terne et solide sauf quand les rayons de soleil les font scintiller.

Et redescendre vers l'antre, visage frais dans le petit vent et cette merveilleuse main du soleil posée doucement, insistante sur les épaules et la nuque.
Profiter le plus longtemps possible de la présence du soleil sur la cour, le mur, un peu du sol en jouant avec déjà un peu de nostalgie puisque vais le voir me quitter de jour en jour.
Et puis partir surfer à travers la ville, en quête de musique, mais comme déjà trop de futiles petites choses ici, n'en dirai, montrerai rien, pour aujourd'hui du moins.

8 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Et les arbres, et les branches, et les feuilles auront, au cours de cette nuit de la musique, des frissons de contentement que partageront également quelques humains amoureux

Dominique Hasselmann a dit…

La musique attendra : elle connaît la pause.

La portée du soleil nous fera patienter...

Lucien Suel a dit…

Vous dites pam pam pam mais ne serait-ce pas plutôt boum boum boum ?
Bonne journée !

jeandler a dit…

De bien belles images estivales sentant bon le soleil tant envié ici !
J'aime cet "Henry Blanc " qui propose un petit noir...

Brigetoun a dit…

joli

arlette a dit…

Des insomnies en vagabondages du
Le petit matin quand tout
est en promesse
J'aime ce moment là tout neuf

tanette2 a dit…

Ici la fête de la musique était sous la pluie. Aurais bien aimé sentir la merveilleuse main du soleil posée doucement sur les épaules et la nuque...

fred a dit…

ça sent bon l'été et le farniente!