Insomnie, tourner en rond,
essayer de se rendormir, tourner en rond
assoupissement, tour sur
twitter et à travers blog et puis...
trois pas dans cour, bleu
fondant de lumière
Prendre sac de linge,
prendre envie des «villes invisibles» d'Italo Calvino qui viennent
d'être réédités (si récent qu'étaient encore en carton, voir
aujourd'hui si peux) – émerger de l'ombre de la maison, aller vers
la douce lumière de la place
avancer coeur léger
entraînant jambes lourdes (se moquer un peu d'elles et les
discipliner quand ont tendance à vouloir jouer le flageolement)...
une Brigetoun sans pensées
remarquables, en flottement rêveur et ensoleillé, avec juste assez
de conscience pour s'acquitter de la vie quotidienne, dans une ville
calmement ordinaire, qui s'apprête tout de même à l'accroissement
de vie que lui amène l'été
par embouteillages de
camions et fourgonnettes, petite animation plaquée sur sa constance
Marcher nez en l'air -
soleil, la blancheur massive de la tour carrée de la livrée Ceccano
et par la grande baie percée comme un petit point, l'obscurité de
nos vieux intérieurs et les rampes pour lecteurs...
l'éternel jeu des ombres
sur les pierres salies de Saint Didier, cet accord entre elles qui
est un des plus beaux...(à mon goût du moins, et ne saurais dire pourquoi)
une interrogation en
voyant la rue du roi René bouchée... peut-être enfin une
restauration si elle est encore possible ?
En passant un clin d'oeil
à un chapeau merveilleux mais peut-être un peu trop..
la nuit de la musique qui
commence à se mettre en place – l'idée des pam pam pam
envahissant l'antre...
mais il y a les oliviers, serrés,
leur présence terne et solide sauf quand les rayons de soleil les
font scintiller.
Et redescendre vers
l'antre, visage frais dans le petit vent et cette merveilleuse main
du soleil posée doucement, insistante sur les épaules et la nuque.
Profiter le plus longtemps
possible de la présence du soleil sur la cour, le mur, un peu du sol
en jouant avec déjà un peu de nostalgie puisque vais le voir me
quitter de jour en jour.
Et puis partir surfer à
travers la ville, en quête de musique, mais comme déjà trop de
futiles petites choses ici, n'en dirai, montrerai rien, pour
aujourd'hui du moins.
8 commentaires:
Et les arbres, et les branches, et les feuilles auront, au cours de cette nuit de la musique, des frissons de contentement que partageront également quelques humains amoureux
La musique attendra : elle connaît la pause.
La portée du soleil nous fera patienter...
Vous dites pam pam pam mais ne serait-ce pas plutôt boum boum boum ?
Bonne journée !
De bien belles images estivales sentant bon le soleil tant envié ici !
J'aime cet "Henry Blanc " qui propose un petit noir...
joli
Des insomnies en vagabondages du
Le petit matin quand tout
est en promesse
J'aime ce moment là tout neuf
Ici la fête de la musique était sous la pluie. Aurais bien aimé sentir la merveilleuse main du soleil posée doucement sur les épaules et la nuque...
ça sent bon l'été et le farniente!
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