Partir en début
d'après-midi, dans la surprise de la presque tendresse de l'air,
sous la couverte duveteuse du ciel
Lever les yeux vers une tache bleue qui accueille un oiseau.
Avancer boulevard Raspail
entre les platanes élancés, nettoyés pour l'hiver, entendre bruits
dont ne se devine que leur origine mécanique..
Freiner, puisque suis en
avance pour petit toubib, yeux levés vers les nacelles et puis, au
dessus d'elles qui bougent lentement dans le vide, les deux petites
silhouettes qui travaillent, semblent jouer, échangent
plaisanteries avec
l'équipe au sol.
Attendre, lire, en
compagnie d'autres patients, et pour une fois discuter, de tout, de
rien, chacun ayant son petit «grain» et l'envie de parler.
Revenir, envie de fumer et
vertiges reprenant en douceur leur droit, vers la quiétude de la
place, de l'antre..
Avoir très envie, froid
ou non, d'hiverner, de papillonner un peu moins sur internet, de se
recentrer sur les lectures en cours, face auxquelles je suis entre sommeil, désir, et attention lasse le soir - et de ne plus chercher idées et mots qui me fuient.
9 commentaires:
La simplicité est aussi un bonheur.
merci pour votre passage, merci pour cet accord
oui, Dominique a raison, le bonheur des platanes et de te suivre Brigitte :-))
Avoir son petit grain qui fait que l'on a envie de parler avec qui l'on rencontre. Le froid en est moins vif, presque une douceur de vivre.
tout comme vous: revenir dans l'antre, hiverner, me recentrer sur les lectures en cours, ... les mots qui me fuient...
..depuis quand les vertiges ont leurs droits ..d'hauteur ?
Il fait bon dans votre antre...
Le petit oiseau perché a-t-il contact avec meilleures infos sur l'état de notre planète?
n'ai pas eu envie de lui demander - peur qu'il me serve la soupe
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