clameurs dans l'obscurité
du petit matin
plantes tombées, gravats
du mur, chatons et papiers contre la porte, récolter, esprit vide
n'ai pu que mirlitonner en
forme de pantoum sans grand sens
Cyprès, branches dansent,
car il vente...
Avançons en crabe, corps
penchés.
Yeux clos, crâne vide,
car il vente,
en moi pelotonnée, reste
couchée
Avançons en crabe, corps
penchés..
Les pigeons emportés, on
ne sait où...
En moi pelotonnée, reste
couchée
concentrée je dure,
oubliant tout
Les pigeons emportés, on
ne sait où...
Claquements de toiles, sur
les pierres.
Concentrée je dure,
oubliant tout,
esprit mort et yeux clos,
je suis pierre.
En fait le vent a
molli, s'est presque endormi, s'est fait souffle, et le bleu est
alors revenu occuper le ciel... mais vaquais, lisais, apprenais,
alors puisque mon mirliton était là.. l'ai laissé
9 commentaires:
De plus en plus poète !!Chère Amie
le vent fou tourneboule les esprits
Agréable mirliton... pour une militante !
il rend fada
très très peu militante !
Toujours plus que moi... Le vent n'a-t-il pas trop fait de ravages parmi les fleur ?
pas assez de fleurs pour que ça compte
Ben oui, quoi, c'est une bal(l)ade avignonnaise !
..autant en emporte le vent
toujours trop modeste, Brigitte! pas du tout vers de mirliton ne sont-ce, et beau pantoum c'est je dis!
Enregistrer un commentaire