Mercredi matin, soleil sur
la ville et courses dont, prémonition ? le renouvellement de
la provision de petits pansements..
Jeudi matin, réaliser qu,
Jésus étant monté au ciel, le teinturier risquait d'être fermé -
poser sac de linge, prendre couffin et m'en aller sous un ciel où se
promènent quelques légers nuages
dans un petit soupçon de
vent gentillet.
J'ai rencontré
- quelques rosiers, les
derniers survivants de ceux qu'exposaient, à leurs seuils, les boutiques depuis une
semaine, pour annoncer Alterarosa http://www.alterarosa.com
l'exposition qui s'ouvrait ce jeudi – j'espère y aller demain
quand l'affluence sera moins importante – pauvres rosiers,
malmenés dès le début par une forte pluie, qui semblent renoncer
avec lassitude à l'existence...
- une carriole et son
placide cheval – ne sais à quelle animation il était destiné...
mais il séduisait nos
appareils
- de pauvres nains
prisonniers que lâchement j'ai abandonné à leur sort
- et bien entendu la
lumière
Les halles : avec deux litres
d'huile, des pommes, des patates, du fenouil, des courgettes, des
tomates noires et de très grosses tomates, un long navet, les
dernières asperges, du poisson... en suis sortie sur la place Pie,
les quelques étalages (bien réduits ce jour) de brocanteurs, les quelques flâneurs et une punition : eu la velléité, oubliant mon aspect souvent hétéroclite, de photographier de dos une brave dame à pantalon de dentelle sous petite jupe froncée à fleurs etc... me suis ravisée, et retournée brusquement en rangeant mon appareil, me tordant les chevilles avec l'aide d'un câble qui traînait et me suis affalée sur le côté, le cou ployant...
vu trente six chandelles,
accepté deux des mains qui se tendaient, attendu un moment que mes
yeux retrouvent leurs orbites, touché ma tempe douloureuse mais
sèche, ma nuque qui protestait, refusé un siège, accepté des
sourires, refusé un verre d'eau, vérifié l'état des grosses
tomates du sac écrasé sous ma veste blanche (pas de dégât) et
suis rentrée avec des arrêts pour contempler mon genou, poser
couffin et sac, essayer de me voir dans les vitrines, masser de
nouveau ma nuque, avec une petite inquiétude idiote qui augmentait
sa raideur et des débuts de nausées réelles ou imaginaires.
me voir dans le miroir, baigner d'eau
froide les bobos visibles, me dire que me voici plus présentable que
jamais,
ranger, cuisiner, dormir,
la migraine s'en est
allée, les courbatures arrêtent mes gestes... et ne dureront pas,
finalement suis pas morte... juste pas trop capable avant le soir de
lire longuement (regardé la horde sauvage)
9 commentaires:
brige !
Tu as le droit de tomber amoureuse, mais PAS PLUS.
Bisous pour tes pauvres bisous, nonméo, cela me fait de la peine de voir ton coup de "bleus".
!!!
J'espère que tout ira bien aujourd'hui et que les photos de cette journée seront moins périlleuses à prendre, et un grand merci pour vos mots quotidiens !
Des pansements pour un bon usage, un pansement pour la peur?
Mais que diable ce câble faisait-il là ?
La transmission sans fil est quand même plus sûre...
Bon rétablissement des connexions !
J'espère que tu as pu passer une bonne nuit malgré tes bobos et que ta journée sera sereine et ..sans courbatures.
Jeandler, Dominique, je n'ai pas regardé mais je ne crois pas qu'il était électrique.. juste un truc qui retenait une table ou quelque chose de ce genre
Oui !! mais le nez en l'air et l'oeil aux aguets voilà ! !
Air connu... "soeur d'infortune"
Tes mots sont plus doux que tes maux ...de tête.
Un bisou sur le pauvre genou !
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