Descendais l'escalier, un
peu après 17 heures... une musique brutale et assez quelconque, ai
cru que cela venait de la fête qui avait lieu dans la cour de
l'hôtel d'Europe,
mais en fait il s'agissait
de l'installation de la sono sur la place - ai vu l'écriteau, ai
pensé ah oui ne pas être là
et donc j'ai marché entre
musiques qui s'installaient, qui jouaient, bonnes ou moins,
sympathiques et comme j'ai fait durer mon circuit jusqu'à 23 heures
(ce qui était insuffisant) ai ramené trop de photos, en ai jeté,
pas assez, ai gardé pour demain celles des objets, dessins de
l'exposition d'enfants des écoles dans le jardin de Benoît pour
fêter sa réouverture prochaine...
juste au dessus du premier
groupe qui gratouillait et soufflait agréablement dans le verger d'Urbain V
après ce soleil dru, me
suis arrêtée un moment dans la fraîche caverne de livres de la rue
Carnot, en suis ressortie avec deux livres,
et préparez vous, photos
en cataracte, quasi sans mots, suis exaspérée là par l'alternance
d'airs de Serge Lama et de trucs à danser à la fin de noces
arrosées qui tonitrue comme jamais avant et passe par dessus le jazz
que je tente d'écouter dans mon casque... voudrais savoir pourquoi
c'est Crillon qui a droit à ça chaque année...
juste signaler le passage
presque comique à Saint Pierre qui devient très pieuse paroisse
(plus de concerts, c'est Saint Agricol qui en a hérité) avec une
mini scola qui arrivait à chanter le grégorien plus faux que les
soeurs Célérier ce qui est un exploit (mais avec l'accord des
nonnes nous faisions semblant, il n'est pas très pieux d'offenser
les oreilles de Dieu)
et après un groupe
sympathique, les ballons hideux qui sont maintenant de rigueur
le très agréable moment
avec un choeur amateur, chansons de la renaissance et autres, dans les
jardins de Cecanno
l'agacement de constater
une fois encore que chez les belges, au théâtre du Dom, les
instruments s'ennuyaient
pendant qu'on mangeait
d'abondance (en foule bien compacte qui m'ôtait tout espoir de
m'appuyer ou poser mes fesses, me suis vengée en utilisant leurs
toilettes)
et par contre, à côté,
devant Utopia, le plaisir de s'arrêter pour écouter le petit
répertoire de Vincenzo Lo Locarno et de sourire avec les autres
des groupes dans le verger
d'Urbain V, à nouveau,
devant le palais la bonne
musique pleine d'entrain de ce petit groupe qui s'est effacé de
bonne grace
devant le rythme des
marcheurs orange
le repos, un moment, à
l'opéra, d'entendre, assise à côté d'une grand-mère très fière,
le choeur d'enfant du conservatoire et la maîtrise de l'opéra, dans
un programme alternant le folk et la musique religieuse (bravo à
eux, sincèrement)
avant de repartir au long
des rues, de s'arrêter dans des jardins, des coins de rue, avec une
réjouissante fanfare..
plutôt bons, et assez
attendrissants...
un peu de Rolling Stones en mineur, juste avant de tourner le coin
et de rentrer, un peu
épuisée le long de Joseph Vernet,
d'hésiter à m'asseoir devant le
bureau de tabac pour écouter un groupe..
de préférer continuer,
pleine d'espoir, pour constater que le pire de la non-musique
occupait toujours ma place (le son montant, la qualité empirant à
partir de minuit, et maintenant un peu avant trois heures les murs tremblent
presque... bien se dire que ce N'EST PAS DE LA MUSIQUE juste un
étalage de vulgarité arrogante, bien sûr, arrogante)
11 commentaires:
un beau four avec mes photos
et une sacrée mauvaise nuit - l'année prochaine : hôtel
Pas du tout, j'aime bien tes photos et clin d’œil en passant. J'ai un peu l'impression d'avoir raté cette fête de la musique, en ne la trouvant pas, justement la musique, ou si peu, dans un trop de bruit et j'en ai retenu surtout un festival à la bouffe, je ne vois pas quel autre mot employer... Je n'ai fait aucune photo, donc, rien à ajouter.
Plaisir de la musique quand elle est bonne et plaisir de l'entendre dans vos photos, mais parfois quand elle n'est plus que mélange de bruits, on comprends votre agacement final. Bon dimanche de soleil pour un peu de silence en ce premier jour d'été.
Avignon, c'est bien aussi quand il ne s'y passe rien d'obligatoire (sauf l'eau sous le pont)...
c'était dommage cette fin parce que justement j'étais contente de voir les gens faire vraiment la fête un peu partout dans la ville
Fête du solstice d'été. Bientôt celle du solstice d'hiver. Nos repères changent mais toujours aux mêmes dates.Retour aux sources païennes.
moi y en a être très très païenne, et suis pas seule à sentir ces rythmes
rentrer le long de Joseph Vernet, j'aime
et le reste en fanfare aussi
Bravo !!!
Merci.
Et de bien belles photos.
merci à toi - et surtout je vérifiais, à part un ou deux coups de chaud brefs carcasse a tenu allègrement
Quelle énergie!
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