commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, juin 16, 2014

Mon rien, un émerveillement, une fascination


Temps humide, couvert... petites pluies qui semblaient venir de s'achever, toujours, chaque fois que pointais le nez vers le hors
temps à faire se réjouir un jardinier, et justement l'ai rencontré....
J'ai voulu lui demander conseil pour mon ami l'arbre mal en point
mais il était terriblement flou, ne m'a pas écouté, ou mal peut être, et ne l'ai pas compris,

et d'ailleurs, pour l'arbre, il était trop tard... beaucoup trop tard.
Je me suis repliée sur ma journée, abandonnant mon petit conte avorté, né devant deux images qui traînaient dans ma réserve, pendant que mes cheveux séchaient, me suis repliée sur ma journée qui se voulait creuse, vide, qui s'est peuplée de deux moments émerveillés
en écoutant à loisir les jeunes femmes jouant Bach, les morceaux programmés par le vieux Jed, le fantôme de Jonathan-Edgar Lewillin Brandon en rêvant un peu à son histoire telle que racontée par Lélius http://perlesdorphee.wordpress.com/2014/06/15/le-vieux-fantome-et-les-fees-du-chateau/, et puis en rêvant plus loin de lui, de rien, de l'air, de mes mains, de tout
et prendre longtemps le temps, après la lecture méditative du billet de Pierre Ménard évoquant cet inconnu de moi, belle découverte du jour, Oscar Muñoz, http://liminaire.fr/palimpseste/article/protographies-d-oscar-munoz, de regarder le visage flottant sur l'eau du lavabo rejoindre son ombre en se déformant pendant que l'eau se vide, et puis, en très longue fascination, l'autoportrait s'effaçant en se dessinant, tracé à l'eau sur une plaque pendant que France Musique emplissait la pièce.

7 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

sous le pont du lavabo
et du balajo

Brigetoun a dit…

merci pour votre passage en ce désert...
ai mis un moment à comprendre, petite vieille au crâne plein d'eau

Christine Simon a dit…

très belle pièce de Munoz et beau texte

jeandler a dit…

Le jardinier fatigué, un arbre écorcé. Des moignons de vie.

arlette a dit…

Surprise de retrouver ' "L'escamoteur d'images" Oscar Mumoz que je viens de lire sur " lunettes Rouges"et qui complète l'info
Merci

Lavande a dit…

Vous écriviez hier: j'ai de la chance... eh bien pas moi!
Je me suis collée sur internet et la billetterie du festival à 10h00 il y avait déjà 2 spectacles sur les 6 que je voulais prendre qui étaient complets! Arghhh!
A croire que les Avignonais sont vraiment voraces et trustent toutes les places la veille de l'ouverture!

Brigetoun a dit…

où qu'entre temps, par miracle, agences et comités ont décidé que le festival aura lieu (sais pas comment)