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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, janvier 18, 2015

Juste un samedi ordinaire

Traces dans ciel morne,
et sur la peau de nos murs,
des pluies en allées
un léger vent frais
un coup de gomme en douceur
et le bleu nous vient
une blessure
qui se masque, se farde
naît une étoile
pour l'ordinaire
au retour des vacances
les étals ouverts
vieilles chair et peau
mains fripées par l'anse
poser, sourire
et compter ses pas
au long des rues, les yeux
sur la fente bleue
et le samedi a coulé jusqu'aux vives et douces écharpes roses et la nuit

10 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai beaucoup aimé cette gourmandise mélancolique et lucide du quotidien, Brigitte.

Brigetoun a dit…

grand merci à vous

Dominique Hasselmann a dit…

L'étal du jour...

annajouy a dit…

douces meringues dans notre ciel..

arlette a dit…

Il y a des jours comme ça..
intenses ou méditatifs, c'est bien ce partage c'est la vie, Amie

Marie-christine Grimard a dit…

Juste la vie...
Merci !

Brigetoun a dit…

Dominique, était bien garni (et plus que je le croyais pour la vie d'Avignon, ai raté un défilé de chevaux dans nos rues, vu ça le soir)

Brigetoun a dit…

Anna, les meringues du ciel étaient parties sous le souffle bénin qui nous survolait

Brigetoun a dit…

merci à vous

jeandler a dit…

L'étoile du matin. Panser les blessures. La main vaillante.