commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, juin 12, 2015

Ça aurait dû, ce fut, on dirait que...

Ce fut ciel bleu et soleil sur le matin, ce fut chaleur un peu moindre mais de belle lourdeur quand les nuages sont venus dans l'après midi
ça devait être repassage et ménage, et ce le fut ce matin
ça aurait dû être déjeuner tôt avant de partir saluer les deux eaux et exhiber triomphalement la collection de scanners inchangés
ce fut tiraillements toute la matinée, effondrement à midi, rendez-vous remis au 22 juin, pour marquer mon retour, ce fut petite honte, ce ne furent pas remords
ce fut, avec un thé tardif, un peu avant le crépuscule, le souvenir d'une vidéo dans la nuit de mercredi http://www.arte.tv/guide/fr/048185-001/les-montagnes-mythiques-de-chine?autoplay=1
ce fut bricoler une piètre forêt avec ma petite végétation citadine, la montagne et le bouddha pouvais pas et
On dirait que :
Nous sommes montés du monastère Dafo brûler de l'encens au mont Emei, sous le sommet d'or, gravissant les vieilles marches de l'escalier de 52 km, en nous arrêtant dans les temples, d'abord pour vénérer Puxian sur son éléphant de porcelaine, juste avant la forêt et les cascades, le ruisseau qui bruisse comme des pièces d'argent, les singes fils de la montagne, l’opulence des plantes, les fougères géantes, l'arbre des mouchoirs, les mille six cent plantes médicinales, nous avons vu les croupes du mont, nous avons acheté des champignons qui nous étaient bons, avons bu au temple de l'eau sacrée, en écoutant une radio qui diffusait de la variété chinoise avec les touristes venus en voiture admirer la nature et déposer leurs déchets le long des sentiers, et la lumière sous les arbres était d'un vert doux quand nous sommes arrivés devant le bouddha géant de Leshan où nous avons perdu les touristes, et plus haut l'oeil de l'éléphant blanc de neuf cent ans, plissé gentiment, était sur nous, et nous avons trouvé les conifères et les rhododendrons, et Puxian là montait quatre éléphants... nous faisions trois pas, nous nous allongions face au sol pour dire humilité, repartions pour trois pas, nous allongions... en attendant qu'avec le soir la lumière du bouddha vienne nous illuminer.

4 commentaires:

annajouy a dit…

*** Brigitte! quel beau texte pour débuter le jour.

arlette a dit…

En écho " les montagnes célestes " en Chine (vu au Grand Palais) dans les brumes de cartes postales et le rêve à écrire comme la ballade de Li Bo
Merci pour cette évasion

jeandler a dit…

joli le bricolage avec ton petit monde de la cour...

Brigetoun a dit…

en fait Pierre n'avais rien d'assez touffus ni fleurs dans la cour - ce sont des arbres ou bacs de plantes dans la rue