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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, juin 16, 2015

cheminer au temple et dans le marais


l'air un tantinet moins froid, un veston un petit peu plus épais, un mur planté un peu plus petit qu'à Avignon, et un ciel pur (ou presque) passer à côté par la rue Montorgueil, résister à la tentation Stolher (pas l'heure), passer pour rien chez un gentil fleuriste





remonter lentement la rue Montorgueil, modérément active, retrouver en mineur une ambiance aimée, comme un  bonbon un peu usé, s'arrêter dans une flaque de soleil et de tiédeur (pas chaleur, ne pas trop demander) sur le trottoir de la rue Etienne Marcel entre ces façades "industrielles" que j'aime bien, continuer à chercher une idée, penser à une adresse, redescendre pour prendre paresseusement le métro jusqu'au Chatelet -
trois station, retrouver le port de l'Arsenal, la Bastille, Dalloyau, acheter entre autres de quoi me bricoler un repas trop lourd...




entreprendre de rentrer en flânant, boulevard Beaumarchais, rue du Puits de la Mule, et sous les arcades de la place des Vosges recevoir un appel amical,
attente un moment pieds au soleil, sous un des bancs à l'ombre... une rencontre café/conversation en bonne entente, une Brigetoun touchée de ce déplacement pour la voit
reprendre mon retour baladeur, et en passant au coin des archives penser au Musée Picasso, faire petit détour pour vérifier qu'il est ouvert le mardi, et renoncer à mon projet de Musée de la musique (préférais marcher au soleil que dans les couloirs de métro)
déjeuner, embryon de sieste, mettre en ligne la moitié des photos ci-dessus et repartir
en traversant les jardins de Soubise et Rohan, avec une vague envie de m'y arrêter pour lire (mais n'avais rien à lire)
j'ai découvert que les photos étaient autorisées, et bien entendu j'en ai pris bien trop - j'en ai jeté une sur trois parce que vraiment trop traitres par rapport aux œuvres ... mais en reste tout de même une avalanche que je pose ici sans honte ni commentaire



dans les derniers étages est exposée, en liaison avec quelques œuvres de Picasso sa riche et très variée collection : Cézanne, Matisse, Renoir, des Miro du début etc...  et sur cette étude de mains, sur cette gigantesque coiffe des Nouvelles Hébrides, sur un beau Vuillard, m'en suis allée
par les rues vouées aux galeries, aux cafés charmants, aux boutiques, à l'import/export jusqu'à une terrasse au soleil rue Turbigo, un thé, un dernier cigare
et comme n'ai pu avoir de place pour les deux pièces auxquelles je pensais, j'ai préparé ma valise, et me suis consacrée à ceci qui est ma foi ce que c'est, mais qui m'a pris un temps que je n'ose dire

10 commentaires:

Marie-christine Grimard a dit…

Merci pour cette visite d'un musée que je rêverais de voir !

Dominique Hasselmann a dit…

Cette suite de Picasso est une musique pour les yeux...
Et d'autres horizons vous attendent !

arlette a dit…

Belle belle flânerie et des Picasso que je ne connaissais pas
Furieuse envie de suivre ton ombre

Brigetoun a dit…

mais il n'y a pas les derniers (pas dans héritage ou trop "pornos" ?) et on vide les salles une demie heure (un peu plus même) avant l"horaire de fermeture

jeandler a dit…

Parisienne, tes pas dans des pas.
Si l'envie n'était pas un vilain défaut, je t'envierai.

lanlanhue a dit…

oh quelle belle visite. Merci de ces tableaux. Cela fait si longtemps que je n'y suis pas allée.

Michel Benoit a dit…

Merci pour cette déambulation parisienne !

Anonyme a dit…

bon jour, j'étais au musée Picasso ce we, il est intéressant de voir combien chaque regard est singulier pour une même oeuvre(des tableaux que je découvre ici !). irez vous voir Bonnard au musée d'Orsay ? combien je regrette de ne pas en avoir eu le temps... . M-A

Brigetoun a dit…

moi ça devait faire trente à peu près (depuis la première ouverture)

Brigetoun a dit…

pour Bonnard même regret et même manque de temps
A vrai dire je venais surtout
- pour la suite de mon escapade
- pour le concert aux Bouffes du nord
- pour la pièce de Pinter qui se joue depuis le 14 au théâtre de la Bastille, pour laquelle n'ai pas pu avoir de place