ou plutôt regarde Antoine
Le Ménestrel, qui se dit folambule, danser sur la façade de sa
mairie
M'en
suis allée dans un petit mistral qui aillait un peu la tiédeur
tendre de l'air, suis arrivée un peu en retard, en rive d'une petite
foule et j'ai levé les yeux avec elle
et
c'était moment de grâce, sans cris, sans commentaire, sans effarement,
têtes
levées, visages caressés de douceur chaude, sourires aux lèvres,
et
une silhouette qui ne créait pas d'effroi, qui jouait simplement
des
plumes dans le vent, et des pétales ou petits papiers, ne sais pas,
ne voyais pas, simplement c'était rouge et moins vaporeux que le
blanc
un
peu de malice, une banderole affichant en grève,
un trou dans l'oriflamme annonçant sa venue
des
instants presque gauches, et une grâce musicale,
comme
un gamin risque tout qui nous attendrissait, jusqu'aux
applaudissements saluant les derniers mètres de sa descente.
Mauvaises photos, suis
désolée, ne voyais pas ce que je faisais, et me battais avec les
réglages, en grande maladresse, ou indifférence de ce que faisaient
mes mains, les yeux primaient.
8 commentaires:
Tes photos nous donnent une petite idée du spectacle..; je ne pense pas que je serais arrivée à en faire tant j'aurais été inquiète pour ce risque tout.
Merci pour ce moment de grâce !
Moins dangereux que d'escalader la statue de la place de la République à Paris...
oui, il ne joue d'ailleurs pas du tout sur la peur,
juste sur un peu de malice, et de la grâce - et ça marchait, avec le soleil sur nos joues et l'humeur d'un dimanche en fin de matinée
et jouer aussi avec les mots, dangereux ça ?
Bon Jour
ça demande de la prudence
Emotion quand même !! quand arrêt sur image ce que tu as su saisir sans y voir !!!!
et d'autres clin d'oeil sur tout cela avec ou sans malice ?
certains s'attaquent à la mairie, d'autre l'escalade, excellent ton reportage.
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