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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, octobre 15, 2015

Au rez-de-chaussée du cloître quelque pas dans le parcours

matin, entendre la maison frémir doucement et le souffle du vent, en sourdine, dans les hauts
vaquer et un peu après quatre heures, s'en aller, pieds à plat dans des bottines, mollets tirants, sous ciel bleu fort, dans lumière et ombres, et mistral jouant avec force moyenne à remuer les cheveux, les petites branches et les feuilles qui hésitent entre le vert terni et l'ébauche de rousseur, faire onduler les jupes et refroidir l'air
jusqu'à la façade rose, le porche ombreux du cloître Saint Louis, pour la plus importante (au moins par la place occupée) des expositions du Parcours des arts
depuis la galerie de gauche où court le vent froid, pénétrer dans la salle du rez de chaussée, pour se trouver face à une longue banderole.
Penser à la dentelle pendue en corbeille baroque sous la voute du choeur des Célestins, vérifier qu'il s'agit bien de Rieko Koga (Paris) http://www.riekokoga.fr/work#1 – de Future Diary cette fois, longue broderie sur une bande de coton et la suivre, alternant l'examen de la fine broderie ton sur ton, la lecture les sentences brodées (Pratique spontanée et spirituelle, la broderie est pour Rieko Koga aussi naturelle et vitale qu'écrire et respirer. Les points de couture forment les sismographes de ses pensées, les signes composent la partition de ses rêveries... Sonia Recasens) et les oeuvres exposées par Olivier Diaz de Zarate (La Caumette)
de grandes photographies solennelles, comme un portrait ancien, regard fixé sur nous, gardant leur mystère intime, attaquées (non, la fenêtre venant découper le visage par son reflet, Brigetoun ou le spectateur ne sont pas prévus) par la décomposition des pixels de petites zones, reprises sur les grands tableaux associés
Mon travail suit une voie de conception qui permet l’accélération du processus de mouturation dans sa forme génésique et cognitive. Ces travaux ont débuté avec l’étude du comportement de l’utilisateur dans le domaine de la recherche sur le traitement automatique du langage visuel et symbolique dans sa forme la plus express, la photographie et l’informatique.

Mon objectif est de concevoir des modes d’accès à la création classique en ne faisant pas appel à des modes acquis dans un enseignement habituellement utilisées en art.
Il s’agissait de m’affranchir de l’utilisation de la connaissance artistique et de la pratique d’une langue méconnue par la machine.
Il propose également une silhouette sur un miroir et au fond de la salle, se faisant face, deux tableaux dont cet enfant aux clefs qui se dissocie quand on s'approche
précédant, en revenant vers l'entrée et longeant le mur percé de fenêtres, de tous petits panneaux de lin brodés par Rieko Koga de dessins ou de sentences avant une grande broderie duveteuse sur lin (photo loupée et détruite) 
et, sur le mur de l'entrée, les carrés colorés de Ségolène Perrot (Saint Quentin en Yvelines) http://segolene.perrot.free.fr/segolene/welcome_bis.html (montrant la variété de son travail)
que l'on retrouve, au premier étage, sur le mur de la galerie longeant la cour, toujours des carrés, assemblés ou non, couleurs pures ou travaillées, tempura ou technique mixte sur papier coréen.. puisque c'est ce qu'elle a choisi pour ce parcours, y ajoutant un jeu avec les petites vitres en recouvrant certaines d'un film coloré.
Quant au reste de ce premier étage, ainsi que le second, je garde cela paresseusement pour un ou deux billets à venir.

9 commentaires:

Marlen Sauvage a dit…

Magnifique expo, Brigitte, j'espère qu'elle sera encore là la semaine prochaine. Merci !

Dominique Hasselmann a dit…

Décidément, les lieux liturgiques sont l'idéal pour l'art (laïque ou pas)...

Francesca a dit…

Merci de ce partage généreux. Suis dans un train, avec ma liseuse dont j'ai oublié le chargeur... Cette belle expo m'est précieuse et mon mobile aussi !

arlette a dit…

Ecrire sa vie au petit point ... et le jeu des reflets éphémères dont ta silhouette ajoute un mystère
Aime beaucoup

Brigetoun a dit…

le cloître Saint Louis (sauf la petite chapelle qui dépend de l'hôtel comme la moitié des galeries) n'était guère liturgique.. un peu comme le serait un lycée
et l'église était partout ou presque dans Avignon

Gérard a dit…

Beaucoup de chose intéressantes..notamment les photographies solennelles.

arlette a dit…

Mon "com" a disparu j'aimais bien les broderies- banderoles points par points

Brigetoun a dit…

désolée, la machine l'a bouffé et je l'ai pas vu
mais merci

Brigetoun a dit…

ça y est, Arlette, je l'ai récupéré, avec un autres.. étaient resté coincés par blogger