Il était prévu de la
pluie, c'était jeu de lumière, de bleu et de blanc mouvant, une
presque douceur venant se glisser entre des rafales froides..
ai constaté que n'avais
pas besoin, avant plusieurs jours, d'aller aux Halles comme l'avais
décidé dans la brume de l'endormissement, et m'en suis allée vers
la livrée de Viviers, ce bâtiment, reste d'une demeure cardinalice du XIVe siècle,
curieusement sans grand caractère (ai appris que dans une salle non
ouverte au public on a retrouvé un très beau plafond et des
fresques) devant lequel je passe souvent, associé pour moi à
l'enfance et au grand-âge (il se partage, l'ai vérifié en passant
la grille, entre enfants et seniors... devrais y aller voir NON) où
se tient une petite exposition dans le cadre du Parcours de l'art.
Une salle qui semble la
plaque tournante des activités, gens aimables, mais me sentais un
peu huron, témoin d'une petite vie qui m'était étrangère et je
suis restée peu de temps, temps de voir les quelques oeuvres
exposées,
deux nouveaux visages noyés d'Amaral & Barthes,
complétant la série que j'avais vue au cloître Saint Louis
deux
fusains de Danielle Desnoues http://danielle.desnoues.over-blog.com
plus visibles, plus lisibles que dans la chapelle obscure des
Célestins
deux
dessins, grandes et
petites invasions, fusain et
craie noire sur papier, d'Isabelle Marcelin
http://www.isabellemarcelin.com
qui expose dans l'église des Célestins ses buissons en plâtre
coloré
et
la découverte d'une nouvelle artiste, une avignonnaise, Perrine
Gaspard (présente surtout dans la salle d'exposition de Benoît XII,
le théâtre, où, paresseuse, ne suis pas allée... flemme de
marcher jusque là) http://perrinegaspard.hautetfort.com/
avec des visages, délicates encres sur papier indien.
En
revenant, en levant les yeux sur le jeu des branches, du ciel et de
Saint Didier, ai pensé que les ressources du petit épicier de Saint
Germain du Teil étaient très très limitées, que n'étais pas
certaine des horaires d'ouverture et suis prudemment passée à
Carrefour pour acheter une bouteille de soupe de poisson, des
tagliatelles au basilic, un pot de compote, des croutons, un
chèvre...
Et
puis le jour à passé, carcasse a eu caprices pénibles, pour les
deux jours à venir j'espère, ai empli des sacs impressionnants pour
si courte évasion avec grands draps de lin, serviette éponge, serviettes en papier, sacs poubelles, éponges, petit ordinateur, chemise de nuit et
chaussettes chaudes, veste cocon, un rechange, médicaments,
provisions diner, un litre de Côte du Rhône, café, toasts, miel, confiture pour petit
déjeuner.. et trousse de toilette – l'insouciance de la jeunesse
est loin (je me demande ce que j'ai oublié)
8 commentaires:
Merci et bon séjour Lozèrois!
Suis passée près d'Avignon hier matin alors que l'aube sortait sa palette de roses, le ciel était magnifique sous les rafales de vent, ai pensé que vous auriez une belle journée...
merci à vous
Beaux jours à toi d'un côté ,je file de l'autre en ces temps de souvenir et de feuilles rousses
Visages intéressants délicatement colorés sur papier japon , les trois tubes invitent à entrer?? Clin d'oeil
les rues d'Avignon sont un trou trou avec tuyaux en balade ces jours ci, comme un faufilage
Vous allez visiter, en Lozère, une autre galerie, faite de branches et de feuilles : parfois, à la campagne, on se dit que quelqu'un a fait une "installation" (du "land art" !) totalement méconnue...
Tu as pris l'essentiel : un litre de Côtes du Rhône....
Bon séjour en Lozère.
je me demande si les brebis à têtes noires dans le petit jour en feront partie
Sur ta photo une, un haut lieu pour une belle sérénade.
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