fait trop de bruit le
monde, et il y a aussi petite guerre intérieure
peur du silence
alors, musique, musique,
mais honteusement remisée en arrière plan
alors, antre sentant la
cire et le savon à l'huile de lin
alors, rester en alerte
intérieure, en attente d'un éventuel coup de téléphone ou mieux,
ou d'une sommation par sonnette du plombier ou d'un autre
alors, hésiter longuement
pour choisir pour http://brigetoun.wordpress.com
un passage d'une des nouvelles de Christine Zotelle parues chez QazaQ
vous vivez dans quel monde? entre l'engagement prenant chair
et la fantaisie apparente
http://www.qazaq.fr/pages/vous-vivez-dans-quel-monde/
alors, télécharger la nouvelle parution (gratuite) – se donne trop de
mal Jan Doets, ne vais plus pouvoir suivre, mais ce texte là me fait
tout spécialement envie – le journal de la brousse
endormie de Serge Marcel Roche
http://www.qazaq.fr/pages/journal-de-la-brousse-endormie/
alors emprunter un ce
serait publié par les cosaques des frontières
http://lescosaquesdesfrontieres.com
Ce serait –
42 – que font-elles là ?
Ce serait se demander
paresseusement, chaque fois, ou presque, que je longe le théâtre :
que font-elles là ces estrades s’élançant au dessus du vide à
partir d'une corniche, devant un mur lisse, sans fenêtre, sans même
un de ces cadres de fausses fenêtres qui ne sont là que pour la
symétrie et sont garnis d'acteurs connus nous regardant en jouant
depuis des fresques que je me refuse à juger, me sont trop
familières.
Que font-elles là avec
leur rouille, les rambardes qui les entourent sur deux côtés
laissant libre celui qui fait face à l'estrade soeur, comme pour une
confrontation d'orateurs s'affrontant au dessus de nous le peuple qui
passe indifférent à leur débat.
Ce pourraient être
Platon, Créon, Xénophon, si pressés les uns contre les autres
qu'ils risqueraient d'expulser hors jeu, de faire choir Socrate
faisant face calmement à Georgias et ses amis.
Ce pourrait être notre
garde des sceaux répliquant par un poème à un républicain (ou
une) désinhibé, étalant complaisamment sa profonde vulgarité.
Ce
pourrait être tout autre chose, en fait
des
plateformes destinées au repos des oiseaux migrateurs, des grues
cendrées, des oies des neiges, des pélicans roux, restées vides
parce que ne sommes pas sur leur chemin
des
piédestaux en attente de la venue rêvée des anges de Wenders
maintenant que ne veillent plus sur Berlin, nous rejoignant depuis
leur ailleurs pour nous donner bienveillance et sollicitude
partagées.
l'amorce
d'échelles pour évacuer le théâtre lors d'un incendie, mais une
erreur de calcul les aurait mal positionnées...
ma foi
je ne sais, qu'en pensez-vous ?
et puis, parce que mardi
j'y ai pensé, mettre photo expliquant en partie le trajet qui mène
à ces plateformes (pour une évacuation reste la descente jusqu'au
sol – échelles ?)
PS –
à vrai dire me suis surtout intéressée, dans l'après-midi, sans
grand espoir, à la tentative d'en revenir même partiellement à la
réforme fiscale qui était un des principaux engagements (ou le
principal) des présidentielles
7 commentaires:
Merci pour l'énigme.
reste un étage..
Aime à penser en une double tribune pour oiseaux batailleurs ...
@ brigetoun : il est vrai que vous êtes l'un des premiers piliers de ces éditions !
Arlette, moi aussi
Dominique, heureusement qu'il y en a d'autres !
Le Monde
de plus en plus bruissant
paroles en l'air
musiques de fond
en abîme.
...et le plombier ne peut rien à la réforme fiscale
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