Tant d'ennuis que fallait
en rire,
guerre m'ont faite ciel,
corps et objets,
du jour passé ne sais que
dire.
Charge telle que jamais
pire,
une jambe morte à en
rager,
tant d'ennuis que fallait
en rire.
Piètres broutilles, ne
rien bâtir,
le reste fut tel que ce
trajet,
du jour passé ne sais que
dire.
Ai cherché fleurs, tenté
de lire,
gagné combats, vécu sans
rejets.
Tant d'ennuis que fallait
en rire
du jour passé ne sais que
dire.
8 commentaires:
petit poème à l'ancienne...
ne sais que dire en mon jouyr
et moi n'ai su que dire sur vos derniers et beaux billets
(ne savais que dire là non plus, quand sortie du mal être.. alors jouer avec une forme, pour le plaisir, ça aide)
Un peu comme du Villon...
Mais "villanelle", je ne connaissais pas !
en principe, à l'origine c'était un petit poème bucolique
mais j'aime bien la forme, en petite chanson (on se sert aussi du terme en musique)
L'humour en dérision est un remède face aux péripéties des jours
Villanelle??? Bravo du matin
à souffle court mais le minimum syndical (tercets en nombre impair plus un quatrain) reste que pas très buccolique.. tant pis
Quel joli mot ! Tant de légèreté en lui qu'une envie de danser vous prend rien qu'en l'épelant.
Oui, joli mot que villanelle, comme un prénom pour le printemps !
Celle des Nuits d'été de Berlioz chante "Quand viendra la saison nouvelle, quand auront disparu les froids..."
Les grands froids ont disparu, belle saison à vous Brigitte !
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