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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, août 26, 2016

Jeudi 25 août


après avoir appris, au réveil, la mort de Michel Butor, après avoir intercalé entre lectures sur internet, micro ménage et petit déjeuner, de très brèves visites dans les quatre seuls livres de lui que j'ai actuellement, après avoir enregistré à la vaille que vaille un passage, m'en suis allée vers le teinturier, dans une ville investie par les camions
et les chantiers (résistant à mon envie de m'arrêter et de contempler le travail.. adore ça mais ça ne se fait pas, et puis il y avait le jour à vivre).
et m'en suis revenue dans le plaisir instinctif, presque inconscient, de la chaleur franche mais supportable, de la lumière etc...
A propos de Michel Butor (morte découverte via François Bon qui avait posté l'une des vidéos sur YouTube que suis aller regarder et écouter, Arnaud Maïsetti http://arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article1805 et Dominique Hasselmann https://hadominique75.wordpress.com/2016/08/25/michel-butor-derniere-modification/ suivre le lien interne) dont je n'ai lu, faute de trouver facilement ses livres, faute aussi d'en entendre parler ou de lire des allusions, moi plongée dans les vide-ordures, loyers, procès, théâtre et me contentant de flâneries devant libraires du quartier de l'opéra, ce qui est chose rare, dont je n'ai lu, outre des articles le concernant, les quelques textes et poèmes posés sur son site (il n'en reste plus que quelques uns http://michel.butor.pagesperso-orange.fr sous la rubrique essais) que cinq livres, ai salué le souvenir de passage de Milan que je n'ai plus, ai picoré pour renouer souvenirs dans l'emploi du temps et la modification (premier lu, comme une révélation alors, au hasard de son arrivée un peu incongrue dans la bibliothèque de ma mère lors de sa parution) ai choisi un passage de dérives pour le massacrer par ma lecture à haute-voix et le reste du temps me suis baladée dans mobile dans la chaleur de ma cour et auparavant, dans les billets de Nathanaël Gobenceaux sur ses lignes du monde http://michel.butor.pagesperso-orange.fr et leur entretien, à propos de la géographie bien entendu, mais géographie au sens très large https://cybergeo.revues.org/9952
Il y a eu aussi, via Giovanni Merloni, un lien vers un long article du Manifesto (comprends presque tout sans dictionnaire), nourri des éléments connus peu à peu, sur le tremblement de terre https://leportraitinconscient.com/2016/08/25/19124 (et une recherche mienne de ce que pouvais trouver, pour bercer et mettre images sur ma navrance fascinée.
Pour le reste.. j'ai fait grève.

4 commentaires:

Caroline a dit…

Tu n'étais pas venue, il y a environ quatre ans, à la rencontre avec M. Butor qui avait eu lieu à Utopia pendant le festival ? On avait présenté le film que Blandine Armand avait réalisé sur lui. Belle rencontre.

Brigetoun a dit…

non, vais rarement à Utopia.. et surtout pas pendant le festival
sais pas pourquoi, me sens pas chez moi, légitime - je sais c'est idiot

Dominique Hasselmann a dit…

J'avais zappé ce billet, sans doute à cause du décès de Michel Butor...
Vous en avez bien parlé.

Brigetoun a dit…

merci VOUS l'aviez bien évoqué