après avoir appris, au
réveil, la mort de Michel Butor, après avoir intercalé entre
lectures sur internet, micro ménage et petit déjeuner, de très
brèves visites dans les quatre seuls livres de lui que j'ai
actuellement, après avoir enregistré à la vaille que vaille un
passage, m'en suis allée vers le teinturier, dans une ville investie
par les camions
et les chantiers
(résistant à mon envie de m'arrêter et de contempler le travail..
adore ça mais ça ne se fait pas, et puis il y avait le jour à
vivre).
et m'en suis revenue dans
le plaisir instinctif, presque inconscient, de la chaleur franche
mais supportable, de la lumière etc...
A propos de Michel Butor
(morte découverte via François Bon qui avait posté l'une des
vidéos sur YouTube que suis aller regarder et écouter, Arnaud
Maïsetti http://arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article1805
et Dominique Hasselmann
https://hadominique75.wordpress.com/2016/08/25/michel-butor-derniere-modification/
suivre le lien interne) dont je n'ai lu, faute de trouver facilement
ses livres, faute aussi d'en entendre parler ou de lire des
allusions, moi plongée dans les vide-ordures, loyers, procès,
théâtre et me contentant de flâneries devant libraires du quartier
de l'opéra, ce qui est chose rare, dont je n'ai lu, outre des
articles le concernant, les quelques textes et poèmes posés sur son
site (il n'en reste plus que quelques uns
http://michel.butor.pagesperso-orange.fr
sous la rubrique essais) que cinq livres, ai salué le souvenir de
passage de Milan que
je n'ai plus, ai picoré pour renouer souvenirs dans l'emploi
du temps et
la modification (premier
lu, comme une révélation alors, au hasard de son arrivée un peu
incongrue dans la bibliothèque de ma mère lors de sa parution) ai
choisi un passage de dérives pour
le massacrer par ma lecture à haute-voix et le reste du temps me
suis baladée dans mobile dans
la chaleur de ma cour et auparavant, dans les billets de Nathanaël
Gobenceaux sur ses lignes du monde
http://michel.butor.pagesperso-orange.fr
et leur entretien, à propos de la géographie bien entendu, mais
géographie au sens très large https://cybergeo.revues.org/9952
Il
y a eu aussi, via Giovanni Merloni, un lien vers un long article du
Manifesto (comprends presque tout sans dictionnaire), nourri des
éléments connus peu à peu, sur le tremblement de terre
https://leportraitinconscient.com/2016/08/25/19124
(et une recherche mienne de ce que pouvais trouver, pour bercer et
mettre images sur ma navrance fascinée.
Pour
le reste.. j'ai fait grève.
4 commentaires:
Tu n'étais pas venue, il y a environ quatre ans, à la rencontre avec M. Butor qui avait eu lieu à Utopia pendant le festival ? On avait présenté le film que Blandine Armand avait réalisé sur lui. Belle rencontre.
non, vais rarement à Utopia.. et surtout pas pendant le festival
sais pas pourquoi, me sens pas chez moi, légitime - je sais c'est idiot
J'avais zappé ce billet, sans doute à cause du décès de Michel Butor...
Vous en avez bien parlé.
merci VOUS l'aviez bien évoqué
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