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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, août 24, 2016

Vaquer un peu et recourir à l'affairée

Ménage, repassage, rangements...
longue plongée nez dans Vie et destin, à côté de Mon olive, tant que le soleil a bien voulu me visiter
contemplation du bleu dur au dessus de ma cour, et dans l'antre de trois petits films de Jean Rouch dont les maîtres fous,
commencer et abandonner pour téléphoner un portrait pour les cosaques des frontières http://lescosaquesdesfrontieres.com.. ne pas le reprendre, le laisser m'attendre
penser Paumée, en recopier un qu'ils ont publié il y a un mois
L'affairée
Elle était pressée, elle courait toujours, si vite qu'elle n'avait temps de dire pourquoi, ou vers quoi, ou peut-être de le penser.
Elle voulait sembler vive, et preste, et efficace, et sollicitée, et tellement tellement occupée.
Elle semblait plutôt éperdue, et brusque, et fatigante, et... brouillonne c'est ça, brouillonne.
Une femme brouillonne pour un brouillon de vie.
Parce qu'à vrai dire on ne savait pas trop à quoi elle pouvait bien se consacrer, de si urgent, de si important...
A quoi elle pouvait bien se consacrer.. tout court.
Un brouillon de vie, oui, c'est ce que pensions.
Et la regardions passer, et restions dans le courant de nos jours, régulier, avec des à-coups quand nécessaires, mais alors maitrisés autant que le pouvions, et vaquions, et parlions.
Parlions de ce que nous faisions, et de ce que nous allions faire, et de ce que les autres, ceux avec qui parlions, faisaient, et la regardions passer en courant.
La regardions passer en courant, et pensions courant dans le désespoir de sa non-vie.
Et l'aimions bien, pour sûr, l'aimions bien mais avec un peu de fatigue et une trace de dédain.
Et je me demande, maintenant que sommes chenus, elle et nous, si nous n'étions pas très sots.

5 commentaires:

Godart a dit…

"Brouillon de vie", belle expression que je retiens. Aime bien aussi le terme "chenu". Cette affairée engage un bon début de journée.

Brigetoun a dit…

grand merci à vous
vais tenter de l'imiter (enfin pas complètement, disons de m'activer mais avec efficacité)

époké a dit…

Il y a parfois des brouillons brouillés magnifiques !

Dominique Hasselmann a dit…

L'affairement est toujours une sacrée histoire...

Brigetoun a dit…

oui même si c'est parfois une histoire qui ne tient pas debout