De fortes rafales
bousculaient la diaprure de l'air.
Brigetoun s'en est allée,
tremblant encore un peu, malgré la forme soigneusement reconquise,
sur ses jambes,
dans la ville qui se
donnait des airs de campagne habitée.
Et puis, dans le calme de
l'après-midi, a cherché à dresser un nouveau portrait imaginaire,
et reprend le plus ancien de ceux qu'ont publiés les cosaques des
frontières https://lescosaquesdesfrontieres.com
Policé
Policé, il était
policé..
On ne pense généralement
pas cela de ceux qu'on rencontre dans la vie courante, dans les rues
de nos petites villes ou les quartiers des grandes.. on pense
seulement, à la rigueur, que l'être, là, qui s'impose dans notre
univers, brusquement, en passant, n'est pas policé.. ceci bien sûr
si, comme moi, on a d'instinct, des mots anciens, désuets, dans ces
phrases qui s'écrivent à la limite de la conscience, que l'on
ravale avant de les prononcer.
Mais dans son cas c'est ce
mot qui me vient.. et cela recouvre tout et un peu n'importe quoi,
l'impression qu'il m'a laissée.
Il y avait la femeté
simple de son visage, et sa peau portant marques du soleil, du vent,
des ans.
Il y avait sa simplicité
qui se coulait dans les foules.
Il y avait ce jour là,
sur son balcon, dans son territoire, l'excentricité timide de ce
collier de coquillages, comme une allusion discrète aux années
lointaines, à sa jeunesse.
Il y avait ses cheveux
juste un peu trop longs qui, dans la brise de ce matin là, prenaient
des allures de feuillage secoué dans le mouvement de l'air, de
courtes algues dans le courant.
Il y avait la réserve
sage à laquelle il nous avait habitué.
Et puis il y eut ce
moment, cette langue tirée à l'intention d'un dos, en cachette,
cette ironique protestation qui confirmait que rien, dans cette
normalité affichée, n'était naturel.
qui confirmait qu'en lui
était demeuré l'être indiscipliné, que le mot policé
s'appliquait bien à lui, correspondait à un effort, une habitude
conquise.
Sur une tête de
Martine Belay-Benoit – le modèle n'ayant bien entendu aucun
rapport avec ce qui précède...
2 commentaires:
Être policé en ces temps s'impose.
Si toute la population exerçait ce métier, on serait sans doute plus en sécurité.
oui, même si policé c'est pas un métier, c'est pas être policier, mais oui ça peut éviter des clash
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