matin sur mes pas
le ciel hésitant venait
vers le bleu pâle
le ciel hésitant venait
vers le bleu pâle
et en début d'après-midi
ai cherché sur google street l'aspect de ma rue en 2007 (trouvé
2008) ai posé quatre lignes (mal emmanchées) sur un fichier, pour
répondre à la proposition n°3 de François Bon dans son atelier
d'hiver http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4377
et puis l'es ai abandonnées pour faire la vaisselle, d'où une lutte
d'un peu plus de trois heures, avec des pauses pour récupération,
des remplissages pour vérification etc... avec mon évier, d'où je
suis sortie épuisée, exaspérée (n'avais plus assez de vinaigre
pour une action efficace), victorieuse mais à peu près persuadée
que la solution durable passe – me sens furieuse contre moi – par
un plombier, aujourd'hui peut-être... et totalement incapable de me
concentrer sur quoi que ce soit.
Fait donc appel une fois
encore aux billets publiés par les cosaques des frontières
http://lescosaquesdesfrontieres.com
et ma foi, en prenant le plus ancien, la réponse ne manque pas
d'ironie
Imploration
en grand désir d'eau,
haletante et angoissée
la vasque oubliée
rose délicat
penché sur la souillure
noire d'absence
et sous le jet mort
l'injure de ce bouchon
comme une ironie
dans la touffeur d'août
un espoir déçu pour ceux
qui vivent la rue
5 commentaires:
La vasque oubliée
l'eau se faisant rare
l'hiver est venu
Avignon est très économe en eau - trop pensent certains et les fontaines sont mortes
Une Vasque communicante...
mais qui ne reçois rien que l'eau du ciel parfois à communiquer
Cela paraît si évident ,qu'un manque remet tout en question pour bien d'autres choses aussi
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