dans l'antre ce matin, ai
pensé brièvement à l'ouverture de l'exposition des sculpteurs
africains de la Collection Blachère, au palais des papes et au petit
palais
dans l'antre ce matin, ai
pensé qu'il y aurait foule
d'ailleurs dans l'antre ce
matin je n'étais pas bien en moi
ai pensé plus tard, lundi
peut-être ou mardi, dans un creux
d'ailleurs je me demandais
surtout quel était le nouveau cancer, ou les nouveaux pourquoi pas,
sûrement, que j'étais en train de déclarer, presque surement de la
gorge, mais pas obligatoirement, la gorge pouvait être un effet
secondaire
bon ce matin dans l'antre
je délirais, avec une outrance ironique, qui ne l'était peut-être
pas tant
et puis la cour brillait,
alors dans l'après-midi ai pris le Kindle pour lire, après avoir
vraiment beaucoup aimé, en leurs différences, les deux premières
parties, Equation Euro
le troisième et dernier texte, le plus directement politique et le
plus récent, entrant dans Equation footbal de
Joachim Séné publié par les Editions D-Fiction
http://www.editions-d-fiction.com/equations-football/,
ai enregistré la fin d'Equation
Mondial parce
que c'était le passage le plus facilement sécable, pour
http://brigetoun.wordpress.com...
et puis j'ai continué, quand les dernières traces de lumière ont abandonné la cour, avec le dernier
numéro de Manière de voir consacré
à l'Angleterre et au Brexit...
Juste
ce qu'il fallait pour être de nouveau fermement et allègrement
prête (il est urgent que je commence à m'améliorer en prévision
de juillet) pour partir vers l'opéra et le dernier concert
symphonique de la saison.
Avec,
en première partie, en création, un Ave Maria d'une certaine
Sir Alice, dont je l'avoue je ne connaissais pas l'existence, comme
ne savais rien d'elle, j'avais lu ce que je trouvais
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sir_Alice
, j'avais choisi parmi les vidéos une des plus récentes, et écouté
et
j'ai attendu de découvrir...
Dans
le programme elle raconte Le 20 juin 2010, vers 8h30, j'ai été
témoin du vol d'un coeur sacré de la cathédrale de Chartres. Il a
été décroché d'une stalle pour m'être offert... et que
trouvant dans le coeur un billet d'une femme s'adressant à la Vierge
elle s'était senti coupable, l'avait mis dans une boite et s'était
efforcé de l'oublier. Que plusieurs années plus tard, alors qu'elle
était enceinte, dans une église italienne, elle est restée en
arrêt devant une vierge, pas spécialement belle ni ancienne, mais
que, touchée, elle a décidé d'écrire un Ave Maria et de rendre le
coeur à la cathédrale. Histoire qu'elle nous a raconté simplement
et joliment avant l'exécution, par l'orchestre et une mezzo (voix
extraordinaire, qui sent les antiques musiques de notre Méditerranée,
plutôt contralto d'ailleurs que mezzo, mais capable de monter très
haut dans des moments lumineux, capable aussi de murmurer jusqu'à se
noyer presque dans les cuivres, donnant l'impression de les soutenir,
de devenir presque inaudible) Ani Sargsyan, mince jusqu'à la
maigreur et comme brûlée, assistée ponctuellement par une soprano
à la jolie voix fruitée et ronde, Jennifer Michel.
Et
ce fut une très bonne surprise, parce qu'alors que je redoutais un
peu une musique gentiment correcte, ou du néo-classique dépoussiéré,
c'était quelque chose que je ne saurais décrire, mais plutôt fort,
complexe et que j'ai sincèrement beaucoup aimé.
Et
puis, après l'entracte, l'oeuvre phare du concert, celle que la
plupart, moi aussi d'ailleurs, venaient entendre, le Requiem de
Mozart, avec le choeur au grand complet (58 je les ai comptés), un
soprano, de nouveau Jennifer Michel, une bonne mezzo plus classique
Sarah Laulan, un bon ténor (ce que je dis rarement...) Olivier
Dumait et une basse Renaud Delaigue.
Et
ma foi, le choeur, l'orchestre, le chef et le public étaient très
heureux.
4 commentaires:
Effectivement, terminer par du Mozart, que demandent "les gens", comme dirait un certain homme politique ?
quand ils sont exigeants (avec eux on ne sait jamais) : qu'il ne soit pas massacré... il est vrai que ce n'est pas facile de le massacrer, en reste toujours quelque chose .. là il était loin de l'être
,la musique est jouvence que chacun absorbe à sa mesure en réponse au billet de Dominique en planant vers un ailleurs
Vide aussi me trouve
Arlette oui ça fait du bien
pour Mozart c'était communion salle et scène
et vraiment très bon l'ave maria (plaisir plus grand de n'être pas attendu-
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