Une chaleur un peu moins
forte mais après une nuit trop peu fraîche, ai endossé une housse
de lin gris sans forme et me suis offert un peu plus d'une heure de
repassage, de vapeur, qui m'a crevée (admiration renforcée pour ces
femmes qui en font métier...)
un petit vent s'est levé
en mitan du jour, mais sans animer la cour où me réjouissais de la
légère modération de seigneur soleil (avec de fréquents retours
dans l'antre pour arrosage extérieur et intérieur) – jour qui
passe sans que me quitte la non-envie d'internet... y lire pourtant
quelques belles choses et suivre, à cause d'un billet de Luc Comeau
Montasse
https://motslies.com/2017/06/16/humilite-ou-commence-t-elle/,
une conférence de Roland Gori sur la fabrique des imposteurs...
au risque de me complaire dans
mon accord.
mais m'interrompre un peu
avant la fin pour monter, en début de soirée (avant dix huit heures
trente) la petite côte vers l'opéra et répondre à l'invitation
reçue, comme tous les abonnés, à une nuit à l'opéra sans
très bien savoir ce que recouvrait cet intitulé, sauf, en présence
de nombreux invités, un adieu à l'opéra avant sa fermeture pour
deux ans, un adieu et merci surtout à la présence depuis 1974 de
Raymond Duffaut (conseiller artistique depuis 2002)
http://www.operagrandavignon.fr/spectacles/nuit-a-lopera/
L'opéra
était comble (j'étais assez mal placée, sur un strapontin trop bas
pour que ma petite taille ne m'oblige pas à me pencher à droite, à
gauche, à la recherche d'un trou de visibilité) et il faisait une
chaleur telle que l'enfer en aurait été jaloux.
Ceci
dit une première partie avec l'orchestre, vouée surtout à
Offenbach et opérettes de qualité, avec comme pour toute la soirée
énormément de goût et pas mal de travail...
Un
premier entracte qui a éclaircit légèrement les rangs et m'a
permis de trouver meilleur emplacement... piano et airs ou duos ou
davantage, bel canto, un air de Haendel, un air de café concert, des
plaisanteries courtes et légères, un très beau blues, quelques
chanteurs qui me plaisaient modérément, et pas mal d'autres bien
davantage, pour les deux parties suivantes, un petit coup de mistral
bienvenu pour ragaillardir les troupes au second entracte, et un
triomphe final un peu après minuit et demie, moment où l'image de
Duffaut, rétive, a coincé mon appareil... on verra quand la
batterie sera à plat s'il y a quelques photos récupérables, et un
retour d'une Brigetoun un rien cassée mais ayant passé
victorieusement le test d'aptitude pour le festival (enfin faudra pas
que les conditions soient aussi rudes, même si c'était joyeux)
Bon
là j'ai envie d'enlever ma belle robe, mes chaussures et de dîner.
6 commentaires:
plus d'appareil (enfin plus que deux vraiment souffreteux) , un succès fou, me demande vraiment pourquoi continuer
Belle fin sympathique et généreuse pour cette invitation tout public dommage pour le strapontin
Tout quitter, et la robe et l'appareil. Brigitte, rien ne va plus !
pas rien, robe remplacée par un chiffon blanc légèrissime et appareil obstinément encombrant, si déployé que prend grande place et rappelle sans cesse mon regard - bon go sous ciel de pierre bleue
ah j'aimerais avoir les mots pour dire pourquoi continuer, n'ai que des craies et je pourrais barbouiller les belles pierres de votre ville avec.
Claudine il y a de la concurrence, mais à mon avis ça améliorerait
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