Les traces du festival
s'effacent déjà, et il semble y avoir plus de départ que
d'arrivée... mais les spectacles sont là, toujours là jusqu'au 30
pour certains. Brigetoun tranquillou s'en est allée refaire
provision de yaourts et confitures...
et puis a lutté, un
temps, et cédé, profondément, au sommeil...
laissant dans les limbes
tous projets.
vers la cour du Lycée
Saint Joseph, une fois encore (moins bien placée cette fois, un peu,
on ne saurait gagner à tous les coups) pour assister à Vaille
que vivre (Barbara) le spectacle
que Juliette Binoche et Alexandre Tharaud consacrent à la chanteuse,
à partir de textes de celle-ci et notamment de Il était
un piano noir..., ainsi que des
souvenirs qu'ils ont d'elle.
Paysage
sensible, récit de son histoire, de l'enfance volée, des années
de jeunesse, des débuts dans les cabarets, de son rêve chanter,
écrire, composer, être en scène avec le public
Une plume et des notes
qui célèbrent la vie, l'amour, la douleur, la colère mais surtout
l'espoir qui, parfois sombre et cruel, est à jamais resté le moteur
vibrant de cette icône dont Juliette Binoche dit qu'elle a su
transformer « ses ombres en lumières, ses velours noirs en soleils
». (résumé de la petite note
sur le site du festival d'où vient également la photo de Gilles
Vidal.
Je me
demandais un peu ce qui m'avait amenée à prendre un billet pour ce
spectacle, ne suis pas très portée sur les tentatives de prendre
possession de l'intimité des vedettes, même quand, comme avec
Barbara, j'étais touchée quand l'entendais par une poésie des
textes, par ce visage aigu et surtout par cette voix. Il y avait bien
sûr la sensibilité du visage de Binoche et l'intelligence qu'avec
ou sans raison je lui suppose, il y avait Tharaud, et peut-être une
envie d'un moment simplement agréable, une petite nostalgie, un pas
de côté, quelque chose à savourer sans risque, assez en accord
d'ailleurs avec cette journée.
Et en fait, oui, il y
avait Juliette Binoche, et elle est passablement merveilleuse, quand
elle dit une chanson, la chante brute, la fredonne ou quand, parfois,
elle chante, sans imiter Barbara, quand elle se met à danser avec
ses chaussures à la main, que c'est superbement pas tout à faut
réussi et donc émouvant, et tant pis si on sait bien que c'est pas
tout à fait réussi tous les soirs et parce qu'elle le veut...
Alors un joli spectacle,
dont je me demande encore un peu pourquoi l'avoir choisi parmi tant
d'autres, sauf que ça correspondait à ma journée, et qu'en plus il
y avait Juliette Binoche.
7 commentaires:
Beau texte qui s'impose aux curieux dans la nuit
Tellement imprévisible Juliette Binoche c'est le lot des vrais comediens si bien ce jour demain autre chose ai garde un si mauvais souvenir de "mademoiselle Julie" un soir à Toulon Liberté
Mon mot de cette nuit a disparu. Très beau texte
Les lendemains de fête sont-ils toujours tristes ?
oh pardon Claudine (et l'avais vu avec plaisir) mauvaise manoeuvre de mal-réveillée... fais plein de bêtises encore plus en ce moment
Pierre, sans doute pas, ni toujours gais... sont des lendemains
:))))
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