installer dans un coin de
crâne la liste des indispensables et des tolérables
penser qu'internet est en
déshérence légère et la France en mouvement
une pensée navrée pour
Lyon et les départements en canicule dans la fraîcheur de la nuit
qui finit de se dissiper et la chaleur gentille (irons jusqu'à 34 ou
35° je crois)
repérer après être
passée maintes et maintes fois devant, la trace renaissance qui
vient se glisser dans l'alignement des façades classiques
espérer que les employés
de ma banque jouissent de leurs vacances et rager de n'avoir pu enfin
obtenir le rendez-vous demandé depuis le 16 août afin de virer, ce
qui demander trois semaines environ, l'argent nécessaire sur mon
compte courant que le 3 septembre prochain... livres, une partie des
spectacles de l'hiver et les éventuels nouveaux pantalons de velours
si je continue a engraisser reportés à début octobre
une larme muette et une
pensée tendre pour l'arbre mort dans la rangée de ses frères
verdoyants
une pensée pour les
civils des villes «libérées» par le gouvernement et les russes en
Syrie mais aussi de Mossoul et Talafar (seconde ville où les populations civiles
sur les images que j'ai vue semblent avoir moins dramatiquement
souffert de la famine et du siège – souvenir de ce pré-adolescent
squelettique entraperçu parmi les civils de Mossoul et des
visages...)
un hommage horrifié pour
ceux qui subissent et ont subi les dégâts de l'ouragan Harvey et
ceux victimes des conséquences tragiques des inondations et coulées
de boue en Sierra Leone – au moins 499 morts - et en RDC – plus
de 500 morts et plus encore de disparus – dans un quasi silence et
un retard, cela remonte au 16 ou 17 août, persistant des secours.
un salut à la lumière et
à la rareté des passants dans les rues qui m'appartiennent presque
l'espoir qu'en
«aménageant» mon amie la rue Bonneterie les responsables n'en
feront pas un endroit aussi chic et mort que la place Saint Didier
une envie vague d'en
savoir plus sur les derniers changements de gouvernements algériens,
malgache, congolais
un salut aux jolis nuages
qui partent ou s'en-viennent et une interrogation vague sur leur
devenir
le constat que les
avignonnais y compris commerçants semblent occupés à leurs
départs, jouissance, ou retours de vacances et que les cars de
touristes ont déserté (ne restent que de gentilles petites familles
causant en des langues indéterminées)
navrance et rage pour les
morts dans manifestations au Togo et partout, les prisonniers
politiques au Gabon et partout
le plaisir de ne pas
attendre devant les étals
et la créativité du
village des arts à Dakar,
et le cortège en souvenir
à Barcelone avec, couverts de fleur et applaudis, en tête, la
police catalane, les secouristes et les commerçants
et...
mais j'ai constamment
sommeil.
7 commentaires:
Prière en cœur
Il faut bien reposer ce cerveau qui pense autant et si loin...
on ne peut pas...
et puis il ne se fatigue pas, il pense pas, y a juste des trucs qui le traversent
Géopolitique... un festival plutôt macabre, celui-là...
Ne vous laissez pas abattre ! Le ciel avignonnais redonne du bleu à l'âme...
il joue et va jouer les nuageux ces jours ci... jusqu'à la pluie attendue dans quelques jours
La complainte du pauvre Jean et Brigitte en rondeau tourbillonnant
Grande Paix jusqu'à la fin des lunesn
Arlette, sourire
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