Comme j'avais tourné en
rond un peu trop longtemps, suis partie vers 16 heures 30 sous un
ciel que les nuages avaient totalement conquis
me frayant à nouveau
passage à travers la braderie (un peu limitée ce dimanche) le long
de la rue Joseph Vernet, me résignant, assez facilement, à remettre
à un autre jour la fin de la collection Agnès B et à me limiter à
rendre visite à Joseph Vernet lui-même en sa galerie rouverte
depuis samedi soir au premier étage de Calvet.
J'ai fait un tour dans les
petites salles des flamands, dont je sauverai sans doute quelques
images, dans la masse plus ou moins réussie, demain ou un autre jour,
ai salué la seule voute plate demeurant dans l'un des salons au
rez-de-chaussée de l'aile gauche sur la cour de l'hôtel de
Villeneuve-Martignan
http://www.musee-calvet.org/beaux-arts-archeologie/fr/hotel-villeneuve-martignan
(ai passé une bonne partie de la matinée à relire l'histoire assez
baroque du commanditaire et de ses habitants)
retrouvé la galerie
centrale et les oeuvres d'Ousmane Sow et par le grand escalier
ai retrouvé la galerie
Joseph Vernet.
En fait, Claude-Joseph
Vernet, dit Joseph, n'occupe que le fond de la galerie...
suis passée devant des
grandes machines, des petits tableaux que j'aime plus ou moins, et
dont j'ai récolté quelques images... ne gardant aujourd'hui pour
marquer l'avancée que la mort de
Joseph Bara de David
et la nature morte au chapeau de Manet (plus deux dont je parlerai à
la fin...)
Pour
Joseph Vernet (n'en dirai rien, suis paresseuse, et puis n'en sais
guère davantage, outre les tableaux rencontrés au Louvre ou autres
lieux, que ce que j'ai découvert en lisant ceci
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Joseph_Vernet)
j'ai surtout le souvenir
de l'avoir aimé, enfant, en découvrant la série des ports au Musée
de la marine... mais j'aime peut-être moins ses grands panneaux
maintenant (en outre, eux, ils n'aiment pas mon appareil)
prenant
par contre beaucoup de goût aux détails.. (alors tant pis pour
vous)
Un
peu avant ces huit oeuvres qui se font face, quatre par quatre,
encadrant une très grande machine qui les fait paraître réservées
(l'une des deux dont je parlerai à la fin) une porte mène aux
salles sur la petite rue... des tableaux dont je garde quelques
traces pour un autre jour, et dans une salle,
à
côté d'un Hubert Robert (la Fontaine de Vaucluse)
j'ai retrouvé
les tableaux de taille moyenne que j'aime bien davantage dont la
scène de naufrage
et
son portrait par le toulonnais Louis-Michel Van Loo
et
puis, dans la petite salle suivante, des toiles de son fils
Antoine-Charles-Horace dit Carle Vernet que j'aime assez
davantage
que celles du petit-fils à la belle carrière à l'époque
troubadour, Horace Vernet, auteur des deux toiles exposées dans la
grande galerie
«Mazzepa
et les loups» plutôt réussie dans son romantisme échevelé
et
la grande toile du fond qui s'intercale brutalement entre les
panneaux de son grand père.
13 commentaires:
Merci pour cette visite détaillée !
Détails fort appréciés
merci à vous deux
suis partie pour une série sans doute un rien ennuyeuse
Vernet ne manquait pas de vernis, le fils non plus...
mais le petit fils en abusait nettement et sa grande tartine fondait dans les reflets lumineux
quelles belles photos ! merci
euh... toujours un peu loupées mes photos de tableaux
Mais non c'est du direct précieux et grand plaisir de retrouver ces oeuvres les détails sont à eux seuls des tableaux
comme souvent dans les grandes toiles elles sont le meilleur du tableau
Merci pour ces tableaux et les souvenirs liés à l'histoire de l'art au XVIII eme qu'ils font revenir, en année de propédeutique à Aix en Provence
Elles sont très bonnes, Brigitte, tes photos de tableaux !
Le travail sur motifs, ce que Paumée et Vernet (et les autres) ont en commun : beaux détails
Merci pour cette visite guidée et commentée
et ces cadrages sur des détails qui les valaient.
Enregistrer un commentaire