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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, décembre 02, 2017

frileuse

à l'heure où j'étais enfin prête à partir aux Halles, où j'allais entasser petit blouson et manteau sur carcasse gelée, la fine pluie s'est changée en neige, oh petite ébauche de neige et qui fondait avant de toucher le sol, mais suffisante pour que ma lâcheté se réveille
ai remis l'achat de petites provisions pour tenir jusqu'à lundi ou mardi, le week-end étant annoncé comme glacial, à l'après-midi... en me contentant de Carrefour, les halles fermant à midi
lumière éblouie
chairs rétractées dans le vent
forains sans client
je voulais profiter de ce changement de programme pour faire un tour, en l'honneur de son ancienneté (elle dure tout de même depuis sept cents ans même si elle n'offre plus guère de cuir – à part des porte-monnaies et ceintures venus de pays lointains – ni de chevaux)... sans intention d'acheter quoi que ce soit, mais pour rendre visite aux poules, admirer les pelages ébouriffés, les gris mouchetés, les bruns chauds, les noirs et les blancs purs, on prend son plaisir où l'on peut... seulement avaient eu peur du froid, n'étaient pas là, et les quelques forains rescapés s'ennuyaient tant que certains remballaient ou étaient déjà partis.
Alors j'en suis resté à un petit marché sage et suis rentrée tout doux tout doux, ne faisait pas si froid, mais j'ai eu la flemme de ressortir à la tombée de la nuit pour assister à une petite déambulation – ne sais ce que ce mot recouvrait – en l'honneur du début des lumières de fête. Suis restée avec les réflexions et petits récits de Charles Juliet, er la lecture à haute voix pour fixer mon attention de la longue chronique de Frédéric Lefebvre en hommage à Pachet sur remue.net http://remue.net/spip.php?article9155
un minuscule fragment vers la fin à propos des émotions

Désolée pour le très relatif intérêt de ceci (sauf bien sûr la fin si avez le temps)

8 commentaires:

Claudine a dit…

Bon courage avec la neige. Ici elle n'a pas tenu. Belles images

Brigetoun a dit…

je ne pense pas qu'il neige… mais par contre offensive froid

Dominique Hasselmann a dit…

on voit du ciel bleu et on se demande où se cache la neige (comme Charles Juliet lui-même à la fin de votre billet...) ;-)

Brigetoun a dit…

la neige ne fut que provisoirement en projet le matin
Charles Juliet j'avance par petits bonds dans son journal

arlette a dit…

Fine pluie têtue ce matin j'aime la lecture à haute voix ma grand mère disait que les mots avaient plus de sens ...
je n'ose plus maintenant ,du mal à supporter ma voix de jouvencelle!!!!

mémoire du silence a dit…

"on prend son plaisir où l'on peut" ... oui ... et très souvent pour moi les mots de Charles Juliet en sont.
Et ce matin cette voix qui lit, qui dit les émotions ... de ma fenêtre tout est blanc et silencieux, les chats frileux se pelotonnent au coin du feu ...
Tout est si beau.

Brigetoun a dit…

Arlette, une habitude récente, quand veux déguster un texte et ne pas me précipiter

Franck grand merci (et ciel merci de ne pas m'avoir donné du blanc ici… l'aime surtout en photo)

Anonyme a dit…

Bonsoir Brigetoun, longue absence de ma part, je retrouve votre blog avec un immense plaisir :-) toujours dans mes favoris ! La Lozère est blanche depuis vendredi, froid hivernal :-)
Merci pour vos partages si riches de sens !

Flore de Lozère ^-^