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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, avril 15, 2018

Quelques pas dans la ville et souvenir d'un jour passé

Mort le ciel neutre
noie la jeune glycine
et le tendre vert
mais leur présence connue
nous offre un peu de douceur
faire un pas à côté du monde, me répéter suis privilégiée et me navrer de ne pouvoir ou ne savoir soulager
et puis, pendant que la lumière vient et caresse provisoirement, avant la pluie de l'après-midi, le mur mitoyen, décider de poser ici les dernières images rapportées de la collection Lambert, de l'exposition, dans l'hôtel de Montfaucon, consacrée à Djamel Tatah avec en écho quelques dessins et peintures classiques et des monochromes de la Collection Lambert, passée la rotule du cabinet Berger et Berger (enfin c'est moi qui ai décidé de l'appeler la rotule) à l'aspect très franc et brutal de l'extérieur, et son escalier harmonieux.
Ainsi, dans les grandes salles claires et les couloirs qui tournent, sur deux étages, autour de la cour, où autrefois pendant le festival nous cuisions calmement en écoutant des artistes de passage et qui accueille maintenant Entrevous de Vincent Ganivet, (parpaings entrevous, cales de bois et sangles) réalisé pour les dix ans de la Collection en 2010 pour être installée alors dans la cour d'entrée, devant l'aile latérale de gauche,
se succèdent les grands panneaux monochromes sur lesquels il applique des figures humaines à taille réelle,éloquentes dans leur immobilité, les séries de petites toiles subtilement variées, quelques dessins
ponctués par le Brice Marden entré de 1973 (huile et cire teintée sur toile tendue sur châssis)
une Ariane (je crois) noire
un Corneilles de Lyon
une couverture kabyle tissée à Bounaïm, Béni Djelil, dans la wilaya de Béjaïa (d'instinct je continue à penser Bougie)
des panneaux et formes de Robert Mangold, entre autres...
et des Robert Ryman
deux dessins de Matisse répondant aux siens

et, en prime, je retrouve pendant que le ciel pleure dans la cour, le ciel bleu aux nuages joueurs qui régnait ce jour là sur le chemin du retour.

8 commentaires:

ste a dit…

Merci de montrer le ciel, du ciel, votre vision du ciel, votre entrain du ciel.

Anonyme a dit…

When I originally commented I clicked the "Notify me when new comments are added" checkbox and now each time a comment is
added I get three e-mails with the same comment.
Is there any way you can remove people from that
service? Thank you!

Claudine a dit…

Tatah me plaît bien et bénéficie du contraste avec les œuvres classiques, superbe !

arlette a dit…

La dramaturgie des ombres et lumières que tu as capté repond parfaitement aux personnages figés douloureusement de Djamel Tatah dejà rencontre a la fondation Maeght un puissant souvenir presque angoissant ..comme la vie des jours qui se profilent

Brigetoun a dit…

en fait pas mal d'oeuvres (surtout dans les monochromes pas si faciles à photographier - j'ai pris trop de photos mais ce n'est finalement qu' un picorage

Godart a dit…

La qualité des photos est excellente. Dommage que les deux dessins de Matisse soient sous verre, d'autant plus que ceux-ci ne sont pas anti-reflet.

karim a dit…

je suis désolé de dénigrer cet artiste apparemment apprécié, mais le parallèle avec brice marden ne me paraît pas à son avantage (sans parler de matisse !)
mais ce qui est le plus beau, c'est les platanes d'avignon ! (retrouvés l'an dernier, en juillet, avec un plaisir énorme - tellement plus beaux que leurs cousins parisiens)

Brigetoun a dit…

pour les parallèles pas faux, mais n'y peux rien (et j'en ai supprimé)
pour le platanes : oui, ceux qui restent parce qu'à raison souvent mais pas toujours ils disparaissent avant que la maladie les détruisent