départ entre deux
averses, sous boursouflures grises, frissonnant un peu malgré gros
chandail corail offert par ma soeur parce que l'avais aimé chez elle
(où je me perds)
au devant du cortège du
1er mai... et entendre, un peu avant la fin de la rue Joseph Vernet
une fanfare bonne et joviale (brusque remontée de celle de l'Ecole Spéciale
d'Archi)
Remonter vers elle et les
dessins brandis qui, bien qu'éternellement d'actualité, évoquaient
ceux d'une autre année, plus vieille de cinquante ans...
et puis
yeux
brillants, chanter, danser
en guise
d'espoir
me croyais
jeune, ou enfin presque, mais comme j'étais sans parapluie et bien
frigorifiée, ai abandonné en abordant la place de l'Horloge, ai
descendu la rue Saint Agricol derrière trois gilets CGT-Retraités
qui regagnaient leur voiture
et suis rentrée
me bouchonner... le temps s'est ensuite légèrement amélioré, avec
de belles zones bleues et des passages de lumière dans la cour.
6 commentaires:
je me demande qui étaient ces casseurs à Paris, pourquoi les lâche-t-on sur les gens?
pourquoi ? pour qu'on ne parle que d'eux…
ça devient un grand classique… ça a commencé à être bien au point avec Gênes et en France c'est maintenant régulier à Paris et dans quelques villes dont on parlera, avec commentaires habituels des médias, des gauchistes convaincus, du gouvernement et notre rage
Glaçant et Bravo pour ton courage
c'était sans espoir, guère nombreux mais tonique
Merci d'y être allée
et aussi pour la section "retraitée", savais pas qu'elle existait.
Bonne journée
je le savais, mais pas très envie d'en faire partie - pas bien - me contente de faire nombre
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