Après la pluie de
dimanche, un lundi entre gris automnal avec température assortie et
trouées claires et fraîches, et une Brigetoun en plein
àquabonnisme...
Mais ma foi, puisque
traces j'ai de la seconde partie de notre visite à la Fondation Van
Gogh, les poser ici (avec comme réserve ma réaction dubitative quant au
goût que je pouvais avoir pour l'artiste exposé)
Par l'escalier élégamment
décoré par Fritz Hauser, accéder aux salles du second étage, où
se tient l'exposition, intitulée «Paul Nash, éléments lumineux»
présentant un
important artiste du XXe siècle pourtant méconnu en France : le
britannique Paul Nash, décédé en 1946, dont les œuvres
sélectionnées sont imprégnées d’une atmosphère surréaliste et
d’un sentiment de fin lié à la mort et à la guerre.
Artiste dont, honte, mais je crois assez partagée, nous ignorions
tous trois l'existence, pour lequel je n'ai pas eu un emballement
immédiat, mais qui m'a intéressé et dont les traces recherchées
hier sur internet (avec généralement ma compréhension brumeuse de
l'anglais, surtout si ne m'entoure pas d'aide) me confirme qu'il ait
en Angleterre une certaine importance...
J'en
resterai aux quelques images prises (assez peu par rapport au nombre
des oeuvres exposées), qui à une exception près correspondent à
ce qui m'a le plus retenue, ou par deux fois, m'a séduite (le
«solstice of the Sunflower» de 1945 ci-dessus, et, à la fin de ma
visite, la «winter sea») et vous conseille, au moins, la courte
biographie qui clos la présentation de l'exposition sur le site de
la Fondation
http://www.fondation-vincentvangogh-arles.org/expositions/paul-nash-elements-lumineux/
L'exposition
commence par les tableaux de la fin de sa vie, avec, donc, entre
autres, le soleil-tournesol de juin 1945, exemple de son oeuvre à
cheval entre réel et subconscient...
Dans
la salle suivante, des peintures des années 1930, époque où il
fait des voyages dans le Midi, et des visites de sites néolithiques
anglais (fascination depuis l'enfance) qui lui inspirent notamment
le «Circle of the Monolihs» de 1937-1938.
Ne
sais de quand datent ces pâles fleurs,... Comme il s'est consacré
également au textile, la conception de livres, la scénographie
etc... une salle est tapissée d'un papier peint dessiné par lui
(pas gardé d'images, ce sont de toutes petites fleurs au dessin
rappelant un peu celles-ci, mais en lignes sages et foncées dans des
tons de brun et beige)
Bien
aimé, aussi, ce tableau assez grand, qui m'évoque une tapisserie,
«Battle of Germany» de 1944
une
évocation de notre Midi
un
tableau dont je ne sais rien, et surtout pas pourquoi j'en ai gardé
une image, sauf à penser que c'est pour avoir un exemple de ce que
je n'ai pas aimé
et
puis, après un coup d'oeil sur une façade sauvegardée de ce qui fut
un bâtiment du XVème siècle,
ce
que je crois être une étude pour une scénographie
et
deux tableaux qui sont peut-être ce que j'ai préféré, la «winter
sea» et ce tableau-souvenir d'un champ de bataille (il a été
officiellement peintre de guerre)
https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Nash_(artist)
Une
dernière salle rassemblait des photos, des documents, mais nous nous
sommes retrouvés tous les trois, pour ne pas nous y attarder et
grimper l'escalier nous menant sur la terrasse...
3 commentaires:
Brigetoun for long! Le ciel vous regarde tendrementement. (Vous excuserez mon silence ces prochains jours, je vais là où j'espère ne pas avoir de connexion internet).
profitez en bien
Intéressant peintre anglais
La vie sur les toits est belle à Arles
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