commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, mai 13, 2018

Jour plein de riens et reprise

blanc effiloché,
bleu dur, nuages rieurs,
un ciel hésitant
ma décision de charroi des deux housses de lourds vêtements qui m'attendent chez le teinturier remise à l'après-midi, au fil du temps passé en des rangements... et dans l'après-midi honteuse lassitude, une petite heure de repassage, des lectures et recherches..
j'en reste piteusement à la reproduction d'un petit poème (si l'on peut dire) publié par les cosaques des frontières http://lescosaquesdesfrontieres.com
Nos blessures lasses
joue contre le mur
ai regardé la pente
attendant souffle
du passage de l'auto,
et le vertige
m'a surprise pied en l'air.
Joue contre le mur,
rides contre crevasse,
nous ne faisions qu'un.
Le grain des pierres
que dénudait le crépi
usé, en allé,
m'a transmis résistance.
Fraternellement
je les en ai remercié.
Un temps suis restée
ainsi, joue contre le mur
en sa compagnie
et puis me suis arrachée,
lancée sur pente
ai perdu son amitié.


6 commentaires:

casabotha a dit…

Un ciel hésitant est une vastitude coquine

Brigetoun a dit…

et infiniment changeante

Claudine a dit…

Demain peut attendre, après-demain aussi

Brigetoun a dit…

c'est plutôt nous qui attendons après demain : fin de la pluie et cette gloire : vingt degrés et un peu plus (en avril c'était 29)

arlette a dit…

Le mur ami ,la pierre qui en a vu d'autres te rendra force et courage
Aime bien ce petit poème

Brigetoun a dit…

et l'équilibre sur ce bot de trottoir (un pied devant l'autre) avec ma charge retour halles est familier