blanc
effiloché,
bleu dur,
nuages rieurs,
un ciel
hésitant
ma décision de
charroi des deux housses de lourds vêtements qui m'attendent chez le
teinturier remise à l'après-midi, au fil du temps passé en des
rangements... et dans l'après-midi honteuse lassitude, une petite
heure de repassage, des lectures et recherches..
j'en reste
piteusement à la reproduction d'un petit poème (si l'on peut dire)
publié par les cosaques des frontières
http://lescosaquesdesfrontieres.com
Nos blessures
lasses
joue contre le mur
ai regardé la pente
attendant souffle
du passage de l'auto,
et le vertige
m'a surprise pied en
l'air.
Joue contre le mur,
rides contre crevasse,
nous ne faisions qu'un.
Le grain des pierres
que dénudait le crépi
usé, en allé,
m'a transmis résistance.
Fraternellement
je les en ai remercié.
Un temps suis restée
ainsi, joue contre le mur
en sa compagnie
et puis me suis arrachée,
lancée sur pente
ai perdu son amitié.
6 commentaires:
Un ciel hésitant est une vastitude coquine
et infiniment changeante
Demain peut attendre, après-demain aussi
c'est plutôt nous qui attendons après demain : fin de la pluie et cette gloire : vingt degrés et un peu plus (en avril c'était 29)
Le mur ami ,la pierre qui en a vu d'autres te rendra force et courage
Aime bien ce petit poème
et l'équilibre sur ce bot de trottoir (un pied devant l'autre) avec ma charge retour halles est familier
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