Après quelques
hésitations ce sont les nuages qui nous ont quittés, enfin presque
tous, enfin pour un temps... et si lentement que ne les voyais pas
flotter ce matin au dessus de mes pas (quelques courses dont le
billet que je n'avais pu obtenir samedi... vais être tout tout tout
en haut des gradins de la cour d'honneur, refusant le vertige et
tentant d'apprécier la grâce, ou la force, ou rien de ça mais
autre chose, du couple qui, si loin, si bas, dansera pour nous)
malgré la toute petite brise qui allait avec mon fin cardigan.
échanges familiaux...
prendre tout ce que pouvais de soleil, à côté du rosier qui vit
ses dernières forces (ai jeté avec toute la considération
nécessaire trois minuscules boutons gisant sur les dalles après la
pluie muy forte de lundi soir)
et, après avoir regardé
la vidéo de François Bon lançant le 5ème épisode de l'atelier
d'été https://youtu.be/OZQepgxNQBQ
vouloir trouver quelque chose approchant de mon faux souvenir sur
google street view... sans trouver puisque n'xiste pas ou pas ainsi
ou pas comme ça ou c'est quelque part plus loin... et quand ai voulu
fermer, me recueillir pour retrouver cet endroit qui n'est pas,
coincer l'ordinateur et entrer en lutte pour le forcer à s'éteindre,
redémarrer etc... pendant que carcasse venait le secourir dans sa
contestation.
Tout est rentré dans l'ordre, mais au moment de partir au cinéma comme je croyais l'avoir décidé, ai constaté que, ben non, pas envie. Regarder le soir descendre lentement... ne pas trouver de mots, leur dire à bientôt, regarder, fascinée, un débat à l'assemblée parce que j'aime tous les théâtres, surtout quand ils ont du sens, et encore davantage plusieurs niveaux de sens, avant comme l'envie était grande, de revenir aux propositions de l'atelier (les textes deviennent si nombreux que j'abandonne l'idée de tout lire, picorage avec préférences et ce qu'ajoute le hasard) ce qui a réveillé les mots... et j'ai envoyé ce que je peux, quelque chose qui, avec les précédents, pourrait être un maladroit et fort piteux hommage à ces pages au début des romans balzaciens que beaucoup de lecteurs sautent sans scrupule de nos jours.
Tout est rentré dans l'ordre, mais au moment de partir au cinéma comme je croyais l'avoir décidé, ai constaté que, ben non, pas envie. Regarder le soir descendre lentement... ne pas trouver de mots, leur dire à bientôt, regarder, fascinée, un débat à l'assemblée parce que j'aime tous les théâtres, surtout quand ils ont du sens, et encore davantage plusieurs niveaux de sens, avant comme l'envie était grande, de revenir aux propositions de l'atelier (les textes deviennent si nombreux que j'abandonne l'idée de tout lire, picorage avec préférences et ce qu'ajoute le hasard) ce qui a réveillé les mots... et j'ai envoyé ce que je peux, quelque chose qui, avec les précédents, pourrait être un maladroit et fort piteux hommage à ces pages au début des romans balzaciens que beaucoup de lecteurs sautent sans scrupule de nos jours.
Et j'ai repris mes
lectures.
9 commentaires:
Stop au ciel
Le débat de l'assemblée… comme un théâtre… c'est beau !
Et quel film au cinéma ?
le panneau ne précise pas si c'est aux nuages qu'il s'adresse
Annick un drame (mélange de comédie et de tragédie)
Hélas, iil y aura bientôt moins d'acteurs à l'Assemblée et au Sénat... mais le souffleur restera le même encore pendant quatre ans.
Mais qu'importe : les représentations de cette pièce de boulevard interminable ne sauraient décemment se tenir dans la Cour d'honneur d'Avignon !
c'est ce que je préfère chez Balzac
Dominique, et les acteurs auront encore moins de chance d'infléchir la loi (c'est pour arriver à ça qu'il est là l'idiot lisse nommé à la tête)
Claudine, pas loin de penser de même
Tu crois au STOP panneau indicatif et non respecté en toute chose ...meme a l'Assemblee?
Les nuages, seraient-ils parti en balade ? Où ça ?
Arlette avec le temps programmé c'est le stop pour les non inscrits et les petits partis… ils n'ont plus droit à la parole à partir du milieu à peu près des articles, doivent être là pour que leurs amendements soient évoqués par le rapporteur qui cite leur numéro suivi d'un refusé et ne peuvent le défendre…
Pierre, ils ont fait un petit tour d'une journée, et puis sont revenus et nous sommes humidifiés de nouveau
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