Le serein
S'en venait le soir
à tous petits pas
ma peau frissonnait
tombait le serein
La marée haute
remplissait le lit
de l'estuaire
Le soleil glissait
à la surface
de l'eau gris pale
qui venait mourir
sous notre talus
Le souffle de l'air
restait en suspens
Le cri d'un enfant
un petit rire
l'appel de Marie
comme un tintement
une musique
chantant dans la paix
Un bruit de course
petits pieds légers
brisant silence
Une voix qui vient
et un léger choc
la voix du père
revenue d'antan
Au coin de ma vue
ta canne, ta main
L'instant du rêve
qui s'effiloche
et je t'écoute
Je pense c'est bien.
Jour où m'atteignait
un virus d'aquabon d'autodénigrement de lucidité de découragement
de colère contre tout, tous et moi
ai dormi et reprends, en souvenir d'une humeur plus tendre et d'un jour plus constructif, ce
soir où tombait le serein tel que l'avaient accueilli les cosaques
des frontières http://lescosaquesdesfrontieres.com
pour le reste on
verra... peut être pas indispensable de faire perdre du temps aux
passants par ici
9 commentaires:
Peut-on être en colère contre le ciel?
merci aux cosaques, oui. C'est beau
Plaisir seriné de nouveau;;;
Claudine, Dominique… et qui fait un flop
Non je ne me découragerai pas et n'abonnerai pas définitivement (gardant le tiers livre) mais trèèès très tentée…. j'ai été trop gâtée en début d'année, alors le retour à ma petite place … ouin (et c'est idiot)
Magnifiques poème et photo, j'aime! 🌾
grand merci Françoise (en fait ne plait guère - sourire)
Poème dont les mots glissent avec le soleil. Et l'instant du rêve, fugitif et si beau.
Pas de temps perdu ...un réconfort quand l'humeur est en baisse contre les autres et contre soi surtout nous sommes humains
merci à vous deux (grand sourire comme le grand soleil dans la cour… que les pâtes cuisent vite pour que j'aille le retrouver)
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