photos un peu plus grande
que ce que je voyais à travers ma boite de médicament pliée et
chiffonnée pour n'avoir que vision microscopique de ma table bureau
et répondes à la vidéo 21 de François Bon (lunette magique
j'ai pu
avancer passablement dans la lecture, aussi approfondie que le peux
(ou le veux parfois, il y a quelquefois, assez rarement, des textes
qui me refusent) dans la lecture des contributions
http://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article211
Revenu chez
lui, assis avec une vague idée d'étude de dossier devant sa table,
reprenait conscience du réel, en ses moindres détails, l'arrondi
blanc du cul de la souris sur un fragment d'une serviette en papier,
duveteuse à force de passages - une grande feuille verte et un
soupçon de blanc se découpant sur le cuir vert usé - le bas d'un
cylindre très étroit, blanc mat, sur lequel la fin d'une
inscription aligne des lettres noires minuscules, illisibles - la
tranche d'un épais cahier coiffée d'un trait rouge qui sort de la
précision de son regard - l'angle d'un rectangle métallique percé
d'une fente noire - une feuille imprimée, repliée sur elle-même,
avec un grand F, tête en bas - les petits motifs bruns sur un fond
blanc glacé d'un carnet effleuré par la lumière - le bas d'une
boule duveteuse bleue coupée par l'écran - les portions de deux
câbles très fins dessinant un jeu de courbes emmêlées autour des
deux petits embouts blancs pour oreilles - une inscription évasive,
reprise en un tracé plus ferme : «code» sur du papier kraft épais
- en bas d'un cahier, entre deux arcs métalliques de la spirale, 7
11 et la mention à - sur la bordure dorée de la table, débordant
sur une minuscule surface d'acajou, un lacet brun - entre des touches
du clavier, la saleté infiltrée, semble incrustée – une
horizontale devant une verticale entre lumière et bois foncé –
les crans de couleur d'un stylo blanc contre l’élastique bleu d'un
carnet – une bande noire, l'écran, devant trois dos de livres de
poche en plan éloigné – un chiffre sur un bout de l'arc noir de
l'objectif d'un appareil photo – une fleur dorée entre cuir vert
presque noir et le sombre acajou brillant - un peu de cotonnade bleue
à petites fleurs blanches et vertes, surpiqué comme un boutis, et
le bout rouge d'un crayon qui dépasse – un peu flou car éloigné
un noeud dans le bois du volet intérieur - une petite surface
légèrement dégradée de l'acajou de la table – la bosse d'une
veine gonflée au dos d'une main – une petite boite verte (un P
blanc) pliée, repliée, déformée pour faire un petit cylindre avec
lequel il a joué à observer.
Dans Avignon,
la vraie ville autour de moi, dans ses murs que bouffaient le soleil
(le ciel a joué avec les nuages en fin de matinée) avant que monte
la chaleur, m'en suis allée vêtue de fraîcheur, pour étoffer ma
collection d'odeurs et textures des produits pour douche du Petit
Marseillais, racheter collants et le Canard enchaîné
et,
contrairement à la forte tête sombre et sévère rencontré sur mon chemin, je souriais,
parce que, habitude prise ou légère brise matinale, il faisait
délicieusement bon dans les petites rues
même si les
ballons rencontrés n'étaient qu'idée vaincue de légèreté.
5 commentaires:
Avignon sans son festival ressemble sans doute à une pièce de théâtre sans acteurs (une idée à creuser ?)...
"Le Canard enchaîné" nous en raconte de belles sur la perquisition loupée des flics (les vrais) chez le sbire de Monsieur le Président de la République... Comme l'a fort bien écrit par ailleurs Edwy Plenel, "l'affaire Benalla est une affaire Macron".
Une "mise en pièce" pourrait peut-être voir le jour l'année prochaine ?
Un peu flagada..les ballons jaunes ..en illusion d'envol
Dominique et cette question sans réponse : pourquoi diable un gentil organisateur de réception comme on nous certifie qu'il l'était avait-il besoin d'une arme au titre de sa fonction de police ?
Arlette, très flagada, quoique celui qui git à terre soit encore bien gonflé
Même envie de jouer avec le regard en rase-motte au bic
avais créé tube si petit que du mal à voir (sourire)
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