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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, septembre 22, 2018

pas mal de pas pour un peu de c'est pas du luxe

Devait être, cette image et
fermé pour laisser s'évaporer pensées ou presque-pensées maussades ou plus, et peut-être poser quelques lignes pour que vienne la nuit pour l'atelier du tiers.livre
Mais, installée dans cette idée, j'ai en fin de matinée, pour préparer mon programme de samedi, ouvert le site du festival http://cestpasduluxe.fr/ organisé tous les deux ans par les Compagnons d'Emmaüs (et d'autres) qui a lieu cette année à Avignon, et j'ai découvert que la fultitude de petits événements prévus dans la ville commençaient ce vendredi, que l'ensemble durait trois jours et non deux. (photo de la page Facebook du festival)
Pour changer le regard des autres mais aussi changer le regard sur soi, la Fondation Abbé Pierre, la Garance - Scène nationale de Cavaillon, l’association "le Village" et Emmaüs France, ont facilité la mise en lien de structures sociales (Accueils de jour, Centres d'Hébergement, Pensions de famille, Communautés Emmaüs, foyers de travailleurs migrants…) avec des artistes. Des ateliers de création artistique ont été organisés tout au long de l'année. Toutes les formes artistiques sont explorées et présentées : théâtre, danse, peinture, vidéo, chant…
La 4e édition de «C'EST PAS DU LUXE !» propose de valoriser ces différentes productions et faire aboutir leur démarche artistique. Ce festival, parrainé par Marie-Christine Barrault et Philippe Torreton, se dérouledu 21 au 23 septembre 2018, à Avignon, ville partenaire accueillant cet événement culturel et social inédit. Le festival propose une cinquantaine d'œuvres artistiques originales, avec la participation de très nombreux artistes amateurs accompagnés d'artistes professionnels....
Regardé tenue boudeuse, pensé bon ça ira, interrogé jambes, leur ai répondu la barbe ça ira et m'en suis allée un peu après trois heures vers le square Agricol Perdiguier
bien persuadée que ne pourrais assister qu'à une infime petite partie (très infime en fait).
Ai acheté mon bracelet (que me voici obligée de garder à mon poignet pendant trois jours) – montant libre, selon moyens, mais pas trop pingre si possible – découvert qu'il n'y avait déjà plus de place pour invitation au voyage, le seul spectacle pour lequel il fallait réserver, à la Fabrica à 20 heures (léger regret), regardé ce qui était disponible, fait l'impasse sur plusieurs, décidé que 16 heures 30 avec arrivée recommandée une demi-heure avant à la Maison pour tous de Champfleury c'était très bien, qu'il était un peu tôt mais que marcher ça ferait le plus grand bien à l'humeur malveillante du matin, 
et m'en suis allée... pensant en fait que c'était nettement plus loin des remparts et plus près de la Fabrica que ce n'est..
Suis donc arrivée en avance, me suis fait offrir un coin de banc par les plus jeunes de la «troupe», leur ai souri, ils m'ont souri, finalement ai un peu tourné en rond pour soulager nos timidités réciproques, regardant des éléments du décor, un platane qui affichait la fin de l'été, des enfants et leur mère dans le tout petit square, ai vu le public arriver
et nous sommes entrés dans la fournaise de la salle, public et acteurs/danseurs mêlés pour assister à Nombreux.ses http://cestpasduluxe.fr/programme2018/nombreux-ses/ spectacle venant de Paris, catalogué comme slam / danse contemporaine, avec l’association Autremonde, la compagnie Jours dansants – Marjory Duprés et la compagnie Slam Ô Féminin.
La création s’intéresse au passage du Je au Nous, à la question de l’identité multiple, replaçant le paradigme de l’altérité au coeur de son exploration, contre les logiques de l’assignation identitaire et de l’instrumentalisation des personnes migrantes et précaires.
un rythme un peu très lent au début (un peu trop), dans les trois slammeurs, deux que j'ai vraiment goûtés, un spectacle militant, une sympathie mutuelle, (et un beau bateau en papier offert)
Et puis, en sortant, suis partie d'un pas qui se faisait un peu hésitant sur la fin, pour poursuivre ma découverte des Maisons pour tous vers celle de Monclar, où se tiennent trois des expositions (que j'ai aimées, que je garde pour un autre jour) Peuples de travers (spectaculaire et assez jouissif, venue de Toulon, de l'atelier d'art plastique «La Gribouille»), la ballade des gens heureux (installation sonore et vidéo – voix de femmes émouvantes – venue de Paris, sous l'égide de plusieurs organismes) et (pensée pour Christine Jeanney) à vos cartes cartes réalisées au départ pour soutenir l'association Dessine moi un logement, idée qui s'est répandue ensuite (plus de deux cents cartes en deux ans)
M'en suis revenue, prenant un bus pour faire un peu moins d'un kilomètre jusqu'à la grande poste,
passant au square trop tard pour participer à l'atelier d'art postal animé par Stéphanie Favre http://cestpasduluxe.fr/programme2018/atelier-art-postal/ , saluant le poète public mais refusant de le remplacer (d'ailleurs tout le monde se repliait et il n'avait plus de demande),

débusquant dans un coin le Zeboulon manège venu de Marseille - comme ma photo est mauvaise, qu'il n'y avait presque plus personne, je chipe la belle photo de Jérémy Paulin sur http://cestpasduluxe.fr/programme2018/zebulon-le-manege/

6 commentaires:

casabotha a dit…

Carcasse en verve

Dominique Hasselmann a dit…

"Poète public" : il aurait mal lu Lautréamont ? :-)

Brigetoun a dit…

je ne sais pas, sans doute, mais il était sympathique

Claudine a dit…

poète public : espèce en danger

Brigetoun a dit…

en grand danger

Anonyme a dit…

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