Devait être, cette image
et
fermé pour laisser
s'évaporer pensées ou presque-pensées maussades ou plus, et
peut-être poser quelques lignes pour que vienne la nuit pour
l'atelier du tiers.livre
Mais, installée dans
cette idée, j'ai en fin de matinée, pour préparer mon programme de samedi, ouvert le site du festival
http://cestpasduluxe.fr/
organisé tous les deux ans par les Compagnons d'Emmaüs (et
d'autres) qui a lieu cette année à Avignon, et j'ai découvert que
la fultitude de petits événements prévus dans la ville
commençaient ce vendredi, que l'ensemble durait trois jours et non
deux. (photo de la page Facebook du festival)
Pour changer le regard
des autres mais aussi changer le regard sur soi, la Fondation Abbé
Pierre, la Garance - Scène nationale de Cavaillon, l’association
"le Village" et Emmaüs France, ont facilité la mise en
lien de structures sociales (Accueils de jour, Centres d'Hébergement,
Pensions de famille, Communautés Emmaüs, foyers de travailleurs
migrants…) avec des artistes. Des ateliers de création artistique
ont été organisés tout au long de l'année. Toutes les formes
artistiques sont explorées et présentées : théâtre, danse,
peinture, vidéo, chant…
La 4e édition de «C'EST PAS DU LUXE !» propose de valoriser ces différentes productions et faire aboutir leur démarche artistique. Ce festival, parrainé par Marie-Christine Barrault et Philippe Torreton, se dérouledu 21 au 23 septembre 2018, à Avignon, ville partenaire accueillant cet événement culturel et social inédit. Le festival propose une cinquantaine d'œuvres artistiques originales, avec la participation de très nombreux artistes amateurs accompagnés d'artistes professionnels....
La 4e édition de «C'EST PAS DU LUXE !» propose de valoriser ces différentes productions et faire aboutir leur démarche artistique. Ce festival, parrainé par Marie-Christine Barrault et Philippe Torreton, se dérouledu 21 au 23 septembre 2018, à Avignon, ville partenaire accueillant cet événement culturel et social inédit. Le festival propose une cinquantaine d'œuvres artistiques originales, avec la participation de très nombreux artistes amateurs accompagnés d'artistes professionnels....
Regardé tenue boudeuse,
pensé bon ça ira, interrogé jambes, leur ai répondu la barbe ça
ira et m'en suis allée un peu après trois heures vers le square
Agricol Perdiguier
bien persuadée que ne
pourrais assister qu'à une infime petite partie (très infime en
fait).
Ai acheté mon bracelet (que me voici obligée de garder à
mon poignet pendant trois jours) – montant libre, selon moyens,
mais pas trop pingre si possible – découvert qu'il n'y avait déjà
plus de place pour invitation au voyage, le seul spectacle
pour lequel il fallait réserver, à la Fabrica à 20 heures (léger
regret), regardé ce qui était disponible, fait l'impasse sur
plusieurs, décidé que 16 heures 30 avec arrivée recommandée une
demi-heure avant à la Maison pour tous de Champfleury c'était très
bien, qu'il était un peu tôt mais que marcher ça ferait le plus
grand bien à l'humeur malveillante du matin,
et m'en suis allée...
pensant en fait que c'était nettement plus loin des remparts et plus
près de la Fabrica que ce n'est..
Suis donc arrivée en
avance, me suis fait offrir un coin de banc par les plus jeunes de la
«troupe», leur ai souri, ils m'ont souri, finalement ai un peu
tourné en rond pour soulager nos timidités réciproques, regardant
des éléments du décor, un platane qui affichait la fin de l'été,
des enfants et leur mère dans le tout petit square, ai vu le public
arriver
et nous sommes entrés
dans la fournaise de la salle, public et acteurs/danseurs mêlés
pour assister à Nombreux.ses
http://cestpasduluxe.fr/programme2018/nombreux-ses/
spectacle
venant de Paris, catalogué comme slam / danse contemporaine, avec
l’association Autremonde, la compagnie
Jours dansants – Marjory Duprés et la compagnie Slam Ô Féminin.
La création s’intéresse au passage du Je au
Nous, à la question de l’identité multiple, replaçant le
paradigme de l’altérité au coeur de son exploration, contre les
logiques de l’assignation identitaire et de l’instrumentalisation
des personnes migrantes et précaires.
un rythme un peu très
lent au début (un peu trop), dans les trois slammeurs, deux que j'ai
vraiment goûtés, un spectacle militant, une sympathie mutuelle, (et
un beau bateau en papier offert)
Et puis, en sortant, suis partie d'un pas qui se faisait un peu hésitant sur la
fin, pour poursuivre ma découverte des Maisons pour tous vers celle
de Monclar, où se tiennent trois des expositions (que j'ai aimées,
que je garde pour un autre jour) Peuples
de travers (spectaculaire
et assez jouissif, venue de Toulon, de l'atelier d'art plastique «La
Gribouille»), la ballade des gens
heureux (installation
sonore et vidéo – voix de femmes émouvantes – venue de Paris,
sous l'égide de plusieurs organismes) et (pensée pour Christine
Jeanney) à vos cartes cartes
réalisées au départ pour soutenir l'association Dessine moi un
logement, idée qui s'est répandue ensuite (plus de deux cents
cartes en deux ans)
M'en suis revenue,
prenant un bus pour faire un peu moins d'un kilomètre jusqu'à la
grande poste,
passant au square
trop tard pour participer à l'atelier d'art postal animé par
Stéphanie Favre
http://cestpasduluxe.fr/programme2018/atelier-art-postal/
, saluant le poète public mais refusant de le remplacer (d'ailleurs
tout le monde se repliait et il n'avait plus de demande),
débusquant dans un coin le Zeboulon manège venu de Marseille - comme ma photo est mauvaise, qu'il n'y avait presque plus personne, je chipe la belle photo de Jérémy Paulin sur http://cestpasduluxe.fr/programme2018/zebulon-le-manege/
6 commentaires:
Carcasse en verve
"Poète public" : il aurait mal lu Lautréamont ? :-)
je ne sais pas, sans doute, mais il était sympathique
poète public : espèce en danger
en grand danger
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