Sous un ciel qui tentait
de faibles idées de clarté, m'en suis allée, clopin-clopant,
retrouver les syndicalistes et ceux qui voulaient exprimer leurs
refus devant la cité administrative
pour une manifestation qui
n'était ni négligeable ni une des plus étoffées qu'Avignon ait
connues (pas une des plus animées et joyeusement combatives non
plus)
mais lâchement, au bout
d'un peu moins d'une heure, les ai abandonnés au moment où le
cortège atteignait la place Pie
et m'en suis revenue face au bleu
qui gagnait sur les nuages, envahissait le ciel.
Et tout le reste ne vaut
d'être dit.
11 commentaires:
Le reste c'est pour le ciel kivoitou et dommage pour nous
peut être pour lui aussi (sourire)
on dirait presque la rue où habite ma fille
celle de la fin ou celle du cortège ?
Le ciel au moins était redevenu bleu...
"La mobilisation est faible", refrain partout dans la presse et à la télé : mais la mobilisation des esprits, qui s'en occupe ?
La retraite "pleine" à 63 ans, le système à points (bientôt un "permis de vivre" ?), tout se prépare derrière la comédie du "remaniement" gouvernemental.
Le Monarque, pendant ce temps-là, va visiter un "incubateur" de start-up : il s'est décidément trompé de boulot, il aura traversé la mauvaise rue.
Marie Christine, il est indifférent le ciel, c'est nous qui réagissons à lui
Dominique il y a aussi dans cette faible mobilisation les effets de la campagne menée depuis des années contre les syndicalistes
les ai entendus injurier, traiter de paresseux geignards par un employé d'une boutique au moment où je rentrais chez un marchand d'huiles sur le chemin de mon retour
alors que sans les syndicats nous serions encore nettement plus dans la mmmm et que la manifestation ne leur était pas réservée (comprends moins l'absence des jeunes autres que travailleurs - lycéens et étudiants - qui d'ordinaire sont tout bouillants…)
Le geste de manifester est salvateur. Nous sommes tous (pas vous) coupables de nous contenter de rouspéter dans notre coin. L'acte de descendre dans la rue reste une des rares libertés que nous consentent nos "démocraties" libérales. Mais trop souvent une pudeur imbécile nous fait rester à demeure.
Godart, il y a aussi d'ordinaire le petit réconfort joyeux d'être ensembles.. mais là il était assez absent et les bisous de retrouvailles plus rare (sourire)
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