vent et coques

Beau fort mistral fonçant dans la nuit, et se réveillant ce matin pour saluer

la sortie d'une Brigetoun, la malmener un peu, la geler un peu davantage, juste assez pour qu'elle commence à envisager, encore paresseusement, que l'adieu aux robes d'été qui refusent de laisser la place à des tenues plus chaudes pourrait être d'actualité.

Sur le chemin du bureau de tabac, qui s'est prolongé par un passage à Monoprix pour acheter trois bidules, dont des chaussures trop grandes (en les essayant debout, ce qui déjà n'était pas commode, ai oublié d'enlever un bout de carton qui opprimait légèrement un orteil dans la bonne taille), pour amorcer cet effort de mue... suis entrée dans la cour du palais du Roure

parce que, dans le cadre du Parcours de l'art (je sais, j'ennuie, tant pis), y étaient exposées trois oeuvres de Claire Beillard (avignonnaise - son site, qui n'est pas mis à jour, https://clairebeillard.com) ainsi présentées sur le programme du parcours

Ces traversées, en plomb, diverses fibres, tarlatane blanche, coton rouge, fils de fer, parlent de notre humanité, de ce que chaque être éprouve dans sa vie tant intérieurement que concrètement.

Traversée liée au passage d’un endroit à un autre, d’un pays à un autre, et aussi passage initiatique, passage obligé, passage forcé, parfois dramatique...

Nous avons tous des images fortes qui nous sautent à la figure lors des actualités... Ici, je ne cherche à rien illustrer. Juste transcrire un souffle poétique...

Je l'avais déjà rencontrée plusieurs fois, 

en 2012 pour le parcours de l'art, avec des oeufs, chez elle pour une journée atelier ouvert en novembre 2014 je crois,

en octobre 2016 dans la chapelle du Miracle... et j'aime bien ce qu'elle fait