pour me consoler de voir
ma ville devenir avec entêtement un bassin pour la pluie jouer un
moment à me rapprocher par appareil interposé de la cour imbibée
et puis reprendre les
photos prises samedi à la collection Lambert, en faire petit
dossier, en prélever quelques unes pour occuper Paumée,
avec aujourd'hui, remontant toujours à contre-visite, une partie du rez-de-chaussée de l'hôtel de Caumont (premier bâtiment affecté à la Collection Lambert et le rez-de-chaussée de l'hôtel de Montfauconet ligne forme couleur ou présence d'Ellsworth Kelly dans les collections françaises, une exposition dont le commissaire est Eric de Chassey, directeur de l'INHA (Institut national d'histoire de l'art) réunissant autour d'une donation de 54 estampes destinées à la bibliothèque de l'INHA des oeuvres issues de collections françaises
avec aujourd'hui, remontant toujours à contre-visite, une partie du rez-de-chaussée de l'hôtel de Caumont (premier bâtiment affecté à la Collection Lambert et le rez-de-chaussée de l'hôtel de Montfauconet ligne forme couleur ou présence d'Ellsworth Kelly dans les collections françaises, une exposition dont le commissaire est Eric de Chassey, directeur de l'INHA (Institut national d'histoire de l'art) réunissant autour d'une donation de 54 estampes destinées à la bibliothèque de l'INHA des oeuvres issues de collections françaises
… Après avoir
participé comme soldat à la libération de la France durant la
seconde guerre mondiale, il revint s’y installer de 1948 à 1954,
avant d’y faire plusieurs séjours tout au long de sa vie. Il y
rencontre Picasso, Calder, Brancusi, Arp, y découvre Matisse, Monet
et les abstraits géométriques qui influenceront sa peinture,
notamment dans sa quête de l’épure, de l’équilibre et de
l’intensité des sensations.
C’est là, à partir
de 1949, qu’il met au point une méthode éloignée des paradigmes
de l’abstraction lyrique et de l’expressionnisme abstrait alors
en vogue en Europe et aux États-Unis. Il duplique des formes
trouvées dans la réalité ou produites par le hasard et, pour
reprendre ses mots, les « vide de leur contenu figuratif [pour]
projeter l’oeuvre dans un nouvel espace », développant un
vocabulaire singulier où lignes, formes et couleurs entretiennent et
produisent des liens inédits.
À l’instar de Franck
Stella ou de Jasper Johns dont il côtoie les oeuvres de retour aux
États–Unis, il renouvelle profondément les possibilités de
l’abstraction et de la peinture en général, annonçant les
changements radicaux opérés par les nouvelles avant-gardes...
Les
thèmes, formes, se retrouvent d'une technique à l'autre, dessin,
peinture ou estampes, d'un format à l'autre, en fréquentes reprises
(il y a même une robe...) avec la même apparente impersonnalité et
l'adaptation précise au medium, la même sensibilité
à
l'exception de la reproduction de plantes qui sont réservées au
dessin sans que leurs formes se retrouvent dans le reste de l'oeuvre
A
coté des formes quasi géométriques (estampes, livres et affiches)
certaines oeuvres se présentent avec une sensibilité plus évidente
comme
les huit lithographies (dont la Seine, détail ci-dessus) : deux
feuilles d'acétate peintes à la brosse avec une encre grasse noire
puis découpées et combinées en surimpression pour que vibrent les
formes (sans que les titres donnés interviennent dans l'élaboration
des oeuvres)
et,
dans la petite galerie finale, une série de douze lithographies
intitulées portraits – à partir de quatre portraits
polaroïds de son compagnon et de lui même au hasard
d'agrandissements, il obtient des images plus ou moins pixellisées,
déclinées ensuite à l'encre noir su papier blanc ou de couleur ou
à l'encre coloré sur papier blanc, obtenant des images qui
s'approchent plus ou moins de l'abstraction.
Et
mes images ne lui rendent pas justice. (maladresse et reflets)
8 commentaires:
(C'est l'Antre qui parle) Entre ici Brigetoun avec ta Carcasse indémodable
Un artiste que je ne connaissais, c'est beau. s. Claudine
oh ante tu me fais frissonner
Claudine, moi aussi je vous l'avoue
bel échafaudage... j'aime bien le mannequin hors de sa vitrine...
une robe devenue un peu trop légère (du coup l'exposition a fermé)
Le reflet de votre silhouette dans la lithographie de la Seine est du plus bel effet. Et puis, comment ne pas être preneur de ces couleurs en cette période d'automne.
Plaisir de retrouver des noms familier et leurs oeuvres
moins ignare que moi - alors disons que j'ai plaisir de la découverte (sourire)
Enregistrer un commentaire