m'arrêtant en passant à
Saint Pierre pour voir les santons (les aime bien) massacrant mes
photos parce que je suis massacreuse, parce qu'aussi je me sentais
globalement pas à la hauteur.
J'avais reçu un mail en
début de soirée, la veille, signalant que la «réquisition
citoyenne» d'un local pour accueillir des familles et jeunes migrants
avait eu lieu (je guettais depuis plusieurs jours un SMS demandant
d'être présente, mais n'ont pas eu besoin de la petite vieille) et
que l'on avait besoin de tables, chaises, petites lampes et autres
choses non précisées pour équiper ces 400 mètres carrés, ce qui
m'avait plongée en navrance coupable puisque n'en avais pas, que mon
budget était un peu limité pour table ou chaises et non moins
limités le pouvoir de mes bras et jambes pour les transporter)
Un agréable moment à la
librairie, m'en suis allée avec mes deux livres vers le local. Une
effervescence tranquille, des meubles que l'on déchargeait, un rien
hétéroclyte, la conclusion que de la vaisselle serait la bienvenue,
les lampes aussi.
Me suis offert le petit
plaisir - hésitant un très très bref instant à m'attribuer une
table et des chaises de rencontre - de passer à Saint Symphorien, sur
la place des Carmes (acheté au passage de l'ail et du thym pour ma
soupe du 24 décembre, aurais au moins cela – enfin pas que)
voir la crèche, rater
encore davantage les photos des santons qui là présentent un joyeux
mélange de tailles, qualité etc..., tendue que j'étais
et sur le chemin du retour
suis passée par la rue des Fourbisseurs, chez Casa, ai vu des chaises
pas terribles - je laisse - des assiettes simplement belles et des verres mais
me manquait de quoi les porter et surtout la force... y passerai
lundi (sont ouverts). Par contre, tout à côté, chez un soldeur
plein de gens qui faisaient leurs courses de Noël, ai trouvé quatre
lampes simples et plutôt jolies et des ampoules et suis retournée les
déposer au local.
Désolée pour l'intérêt
très relatif de mon petit journal et la qualité des images, enfin
je pense que en ces jours de fête peu de gens s'infligeront passage
par ici.
Et puis gros déjeuner,
sieste, thé, ménage et me suis installée en face de la vidéo de
François Bon pour la seconde étape de l'atelier d'hiver, mon crâne
reprenant lentement son fonctionnement normal, capable de comprendre
à peu près mais pas encore de construire une pensée...
11 commentaires:
viva brigetoun !
Pendant les fêtes c'est ouvert pour un thé chez Brigetoun
dans les deux cas j'en doute
Les santons, toujours fidèles au poste... Votre local, c'est une histoire de crèche moderne (on attend toujours des miracles).... :-)
et Brigetoun s'émerveille devant les faiseurs de miracles et espère que ça va marcher
Tu es il me semble une partie du miracle suis admirative chacun à sa mesure c'est ainsi la magie de Noël. .et le sourire en plus
toujours agréable de se promener en votre compagnie (bientôt la trêve) (félicitations pour les images)
Le miracle, c'est chaque jour, d'être là à souffler sur la braise et entretenir la joie.
Arlette juste un petit contrepoint
merci Anonyme
Pierre là suis pas très douée
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