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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, décembre 23, 2018

Cheminement

M'en suis allée matin vers la Mémoire du monde pour prendre livraison de deux livres commandés,
m'arrêtant en passant à Saint Pierre pour voir les santons (les aime bien) massacrant mes photos parce que je suis massacreuse, parce qu'aussi je me sentais globalement pas à la hauteur.
J'avais reçu un mail en début de soirée, la veille, signalant que la «réquisition citoyenne» d'un local pour accueillir des familles et jeunes migrants avait eu lieu (je guettais depuis plusieurs jours un SMS demandant d'être présente, mais n'ont pas eu besoin de la petite vieille) et que l'on avait besoin de tables, chaises, petites lampes et autres choses non précisées pour équiper ces 400 mètres carrés, ce qui m'avait plongée en navrance coupable puisque n'en avais pas, que mon budget était un peu limité pour table ou chaises et non moins limités le pouvoir de mes bras et jambes pour les transporter)
Un agréable moment à la librairie, m'en suis allée avec mes deux livres vers le local. Une effervescence tranquille, des meubles que l'on déchargeait, un rien hétéroclyte, la conclusion que de la vaisselle serait la bienvenue, les lampes aussi.
Me suis offert le petit plaisir - hésitant un très très bref instant à m'attribuer une table et des chaises de rencontre - de passer à Saint Symphorien, sur la place des Carmes (acheté au passage de l'ail et du thym pour ma soupe du 24 décembre, aurais au moins cela – enfin pas que)
voir la crèche, rater encore davantage les photos des santons qui là présentent un joyeux mélange de tailles, qualité etc..., tendue que j'étais
et sur le chemin du retour suis passée par la rue des Fourbisseurs, chez Casa, ai vu des chaises pas terribles - je laisse - des assiettes simplement belles et des verres mais me manquait de quoi les porter et surtout la force... y passerai lundi (sont ouverts). Par contre, tout à côté, chez un soldeur plein de gens qui faisaient leurs courses de Noël, ai trouvé quatre lampes simples et plutôt jolies et des ampoules et suis retournée les déposer au local.
Rentrée par petites rues sur des jambes qui peinaient, la tension retombant.
Désolée pour l'intérêt très relatif de mon petit journal et la qualité des images, enfin je pense que en ces jours de fête peu de gens s'infligeront passage par ici.
Et puis gros déjeuner, sieste, thé, ménage et me suis installée en face de la vidéo de François Bon pour la seconde étape de l'atelier d'hiver, mon crâne reprenant lentement son fonctionnement normal, capable de comprendre à peu près mais pas encore de construire une pensée... 

11 commentaires:

casabotha a dit…

viva brigetoun !

Claudine a dit…

Pendant les fêtes c'est ouvert pour un thé chez Brigetoun

Brigetoun a dit…

dans les deux cas j'en doute

Dominique Hasselmann a dit…

Les santons, toujours fidèles au poste... Votre local, c'est une histoire de crèche moderne (on attend toujours des miracles).... :-)

Brigetoun a dit…

et Brigetoun s'émerveille devant les faiseurs de miracles et espère que ça va marcher

arlette a dit…

Tu es il me semble une partie du miracle suis admirative chacun à sa mesure c'est ainsi la magie de Noël. .et le sourire en plus

Anonyme a dit…

toujours agréable de se promener en votre compagnie (bientôt la trêve) (félicitations pour les images)

jeandler a dit…

Le miracle, c'est chaque jour, d'être là à souffler sur la braise et entretenir la joie.

Brigetoun a dit…

Arlette juste un petit contrepoint

Brigetoun a dit…

merci Anonyme

Brigetoun a dit…

Pierre là suis pas très douée