commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, décembre 17, 2018

Musique et lumières pour un dimanche de froid humide

M'en suis allée, dans la ville gentiment tristounette sous la pluie ou dans l'humidité selon les moments, en fin d'après-midi, vers le conservatoire de musique
et sa salle en pente raide, comble, à tel point que nous sommes disputés avec un homme de même âge pour laisser à l'autre la dernière chaise ajoutée, et que la salle est restée allumée à la demande du pompier de service, pour que les corps assis sur les deux volées de marches ne gênent pas une éventuelle sortie en urgence...
pour écouter quatre solistes de l'orchestre d'Avignon, deux violons, un alto, un violoncelle, auxquels s'était jointe Aliénor Girard-Guigas à la harpe, accompagner le Choeur Homilius http://homilius.free.fr/chorale/news.php
dans un beau programme (mais je garde un faible pour les polyphonies du 14ème qui faisaient l'objet du précédent concert de la série «baroque en Avignon») comprenant
  • Homilius avec quatre chorals de sa passion selon Saint Jean – à contre calendrier mais célébrant ce qui a suivi l'incarnation -, choeur se déployant linéairement, amplement, à l'unisson des différents timbres, s'intercalant entre les autres morceaux
  • un Ave Maria de Cletle
  • un aria de Bach et son splendide motet funèbre Jesu meine Fraude
  • le beau Der Herr ist mit mur (le Seigneur est avec moi) de Buxtehude
  • et, faisant un saut dans le temps, une musique qui retrouve la linéarité puissante des premiers chorals d'Homilius, deux pièces de Ola Gjeilo, new-yorkais né en 1978.

Applaudissements chaleureux, deux bis (bribes de Gjeilo et Buxtehude)
et un retour sous pluie fine de plus en plus fournie, Brigetoun se battant avec son parapluie pour garder les lumières dont s'approchait place Pie, dans une rue pour faire jonction, et sur la place de l'horloge où, à côté de la patinoire, vient de se poser une bulle pour l'émerveillement des petits (si j'ai bien compris, pas vu grand chose en passant contre sa paroi).

8 commentaires:

casabotha a dit…

finalement, à part l'art...

Brigetoun a dit…

il y a les matériaux pour l'art

arlette a dit…

Et surtout le courage de sortir...je viens d'abandonner encore 2 possibilités et me culpabilise ...suivre sa pente du moment dit le sage ..hum!!!

jeandler a dit…

Froidure au dehors, chaleur au dedans. La musique réchauffe et les cœurs et les corps.

Dominique Hasselmann a dit…

Joli(s) nocturne(s) !

Brigetoun a dit…

Arlette j'en avais envie, mais besoin de musique et le petite fille qui reste dans un coin de la petite vieille avait envie de lumières (et sont assez rares ici cette année, ce qui est d'ailleurs aussi bien)

Brigetoun a dit…

Pierre, en plus la salle était correctement isolée (contrairement à l'antre) et chauffée et la petite foule y ajoutait par les corps et les sourires

Brigetoun a dit…

Dominique, les coins éclairés et qui ressortent d'autant mieux que le reste pratique l'économie d'énergie