mistral en fureur vers
minuit – mistral endormi vers deux heures – mistral envoyant
tourbillons danser dans ma cour et pousser la porte fenêtre au
matin, pendant qu'il fonce dans les hauts du ciel en grondant et en
emportant mon crâne.
Deux petites courses
décidées comme indispensables, les toiles battantes, les
branchettes et feuilles gisantes, le bas du dos douloureux et jambes
qui arrivaient à combiner bobo et refus, etc... pas mon jour.. me
suis contentée sur YouTube de vidéos (un siècle d'écrivain et
une vie une oeuvre sur Cendrars et Char encore, et puis Appolinaire)
et de recopier un texte
publié par les Cosaques des frontières
http://lescosaquesdesfrontieres.com
Un refus
Elle sentait
la mort
qui venait,
insistante,
qui
l'envahissait
pensait
l'avoir souhaité
mais
l'instinct point ne voulait.
À coeur
défendant
se
cramponnait à la vie
de ses mains
crispées.
12 commentaires:
Se cramponner à la vie le temps que le Mistral s’apaIse, belle allégorie ou sage conseil !
Belle journée à vous chère Brigitte :-)
Cri concis
Marie-Christine à vrai dire c'est le hasard qui a fait que cela tombe sur ce texte, j'ai hésité à prendrai le suivant, et puis finalement...
Claudine les cris sont toujours brefs, à la rigueur ils sont répétés (sourire)
J'ai entendu parler du mistral dans le Sud hier soir à la radio et j'ai pensé à vous ! :-)
il s'est calmé l'après midi, est revenu à minuit (semble son heure) mais en douceur
Face à la puissance du souffle d'Eole, l'écoute de la chanson "mistral gagnant" peut offrir un certain apaisement passager.
ne l'avais pas à proximité
De ses mains crispées, tenir bon la rampe.
faut d'abord les décrisper pour la saisir
Belle symbiose entre la dernière photo et le poème en dessous, très beau.
Bonne année à vous.
la photo est la source du poème (pour ce dernier, merci)
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