un peu – juste un peu,
ne veux être cruelle, surtout avec moi - lamentable petite vieille,
mais pas tant que ça - en connais qui me font honte – qui
frissonne en se réveillant parce qu'il fait 2° dehors et quelques
degrés de plus dans l'antre, qui attend le début d'après-midi pour
s'en aller, s'imaginant jambes molles, crâne saisi malgré le bonnet
et vertige balladeur, jusqu'à en rire puisqu'elle avance, faut bien
le constater, sans problème réel, pour apporter - faute un peu de
chevance et surtout d'être capable d'être utile, par maladresse,
faiblesse et manque de la générosité nécessaire pour rester
malléable, en attente, disponible – une petite contribution à la
liste de besoins : planches à découper et grands couteaux de
cuisine (à l'usage exclusif d'une cuisine) rue Pasteur, dans le
local réquisitionné par Rosemerta
https://www.voxpublic.org/Association-Rosmerta-Avignon.html
un bref échange, un
accord avec la merveilleuse badame-gouvernante pour des aides
ponctuelles
et un retour un peu moins
cahotant, sous un ciel en pleine éloquence, vers l'antre
pour retrouver les deux
livres envoyés par tiers.livre.éditeur
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4014,
les ranger dans ma pile, mais choisir, comme je le fais devant une boite de chocolat, pour la fin du jour, légendes
de Daniel Bourrion (chez
publie.net https://www.publie.net/livre/legendes-daniel-bourrion/)
- si ne le faites pas déjà, vous devriez suivre sur Face Ecran
https://www.face-ecran.fr/
sa sorte de journal et
les textes en cours (actuellement la dispense et
une nostalgie Woodstock)
Légendes donc
qui reprend de courts textes anciens
langue que
j'aime tout particulièrement
Cette langue n'est pas
ma langue. Cette langue que je parle là n'est pas ma langue. Cette
langue que je parle là m'a été toute apprise sur les bancs d'une
école comme j'avais trois ans par deux bonnes soeurs à cornette
noire...
et
quelques pages plus loin Tout cela parce que je viens d'un pays de
frontières, d'un lieu qui n'est pas que de passages fait de terres
qu'on envahit et qu'on traverse en y laissant à chaque fois des
tombereaux de soi, je suis d'un pays qui n'a peut-être même pas de
langue propre, de langue à lui, et moi dedans, avec ma langue
désapprise et cette autre avalée après que la première a été
perdue, je ne sais plus à force de quelle terre je suis...
litanie
Procession que nous
faisons derrière la charrette lourde à pompons noirs du bois
seulement du bois rien d'un tissu même si plus bas et soulignant
toute la plateforme était un crêpe feston flottant aussi dans le
vent aigre le vent glacé...
la petite fille dans sa
robe claire
Il y en a des brassées
un peu partout dans la maison là-bas construite après le grand
incendie par des hommes maintenant tous disparus ou presque que j'ai
vu ensuite, bien ensuite, tous les dimanches ou quasiment...
19 francs
Géronimo, j'y suis
entré la première fois quand ils étaient encore petite librairie à
côté de l'université. La boutique faisait le coin, on y voyait des
bouquins posés partout... texte
d'apprentissage et de reconnaissance
trois quatre-vingts
Je suis retourné dans
la ville et chez l'Indien, j'y suis retourné pour essayer de
retrouver le livre de Jean Echenoz, pas le mien forcément qui est
maintenant je ne sais où s'il a été revendu par le bouquiniste de
la fin de mon livre, celui que j'ai écrit moi tout seul...
Bon,
simplement, une jolie couverture et surtout 110 pages que je vous
recommande.
6 commentaires:
En cette période de l'année ou le corps est soumis à rude épreuve, le plaisir de cuisiner même avec des produits simples de qualité peut être un moment de redécouverte des saveurs et d'une cuisine considérée parfois comme un des beaux-arts (remember vos photos des Halles).
Votre bibliothèque va finir par déborder ! Il est vrai que la lecture tient chaud... (en tout cas aux yeux) ! :-)
Godard si ce n'est que je suis piètre cusinière, à part un moment jeune fauchée où j'étais experte en sauce blanche et gratin pour multiplier repas à partir d'un légume, j'ai mangé cru jusqu'à 60 ans et le cancer
Dominique j'en suis aux piles de livres ou aux paniers entassés...
raison supplémentaire pour apprécier lecture sur écran
Avoir des réserves de lectures est rassurant
cmme, en outre, j'ai des envies, trop souvent repoussées, de relectures
et que je lis moins… vais arrêter pour un temps d'en acheter d'autres
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