M'en suis allée matin
dans un Avignon qui se ressemblait, avec travaux, ébauche de mistral
et ciel glorieux, vers la place de l'horloge
et le Canard enchainé
et puis me suis un peu
battue avec les photos de l'exposition de Yuan Chin-taa, pour
finalement, comme je n'avais pas vraiment envie de négliger les
photos de détail, bricoler une vidéo où je cafouille, balbutie, allègrement, mais où, si vous en avez le temps vous pourrez vous faire une idée, incomplète mais pas tant de ce qui est montré
dont, des « livres
d'artistes » et installation à propos de traités anciens
le
Traité de la pharmacopée de Li Shizen (1518-1393) qui faisait 53
volumes
et
surtout le Classique du thé de Ly Yu, sous la dynastie des Tang (760
780 environ de notre ère).. je reprends ici la légende telle que
trouvée sur le catalogue de Lodève Selon une légende
populaire, Lu Yu, orphelin du canton de Jinling (aujourd’hui canton
de Tianmen, dans la province de Hubei), est adopté par un moine
bouddhiste du monastère du Nuage du Dragon. Plus intéressé par
la doctrine confucianiste que par les enseignements à contenu
bouddhique de son beau-père, il est régulièrement puni. Il
finit par fuir et part avec la troupe d’un cirque ambulant. Il est
remarqué par Li Qiwu, un gouverneur local, alors qu’il a 14 ans,
ce dernier lui laisse l’accès à sa bibliothèque et l’étude
avec un précepteur. Pendant les rébellions An Lushan et Shi
Siming, Lu Yu se retire à Shaoqi (aujourd’hui canton de Wuxing,
dans la province de Zhejiang). Il se lie avec de nombreux écrivains
de son temps, dont le calligraphe Yian Zhenqing et le poète Huang
Pu Zheng. Il rédige le Classique du thé (Chá jing).
Ce qui est assez merveilleux, du moins à mes yeux, c'est le jeu de
matières, de lumière, d'ombre, de techniques qu'en tire Yuan
Chin-taa
Au
rez de chaussée s'y ajoutent (certains repris sur ma vidéo) des
grands acryliques que j'ai tendance à moins goûter, des « oueuvres
mixtes » souvent fort goûteuses comme « versatilles »
de 2008, des lavis, des plaques céramiques
et
cette grande sérigraphie, « marionnettes », datée de
1985-2019
On
grimpe un petit escalier vers un entresol obscur où on trouve un
grand panneau acrylique au dessus d'une installation, des
livres-objets en céramique pour rêver à ce qu'ils contiennent
et
des coqs.
8 commentaires:
la culture chinoise...évidemment...les fils du ciel
je ne sais pas si ça s'applique aux taïwanais (quoique aux chinois de Taïwan sans doute oui)
superbe, j'aime bien la vidéo-fouillis sans doute mais qui donne faim
Cela est très intéressant Merci et surtout un temps d'attention car tout en conservant la tradition c'est furieusement contemporain, aime les livres de pierres
Bravo pour ta video j'adore
Arlette, oui c'es exactement ça, contemporain et ancré, appuyé sur la tradition
(pour le vidéo merci pour ton indulgence, suis encore plus handicapée avec les mots en ce moment à l'oral - sourire un peu de traviole)
Belle expo : veni, video, vici... :-)
Dominique, pour veni, vidi, oui - pour vici n'avais pas d'enjeu
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