Un peu
essoufflé
messire vent,
juste un peu
garder
l'esquive
pour cheminer
en ville
mes cheveux
battant mes yeux
mais si son souffle était
éloquent, chantant rude et me secouant sur le chemin des remparts,
le marché des producteurs de la Barthelasse et autres lieux proches
s'était éloigné du fleuve et jouissait presque d'un abri douillet
(petites asperges, grosses courgettes et deux savons au lait d'ânesse
venant de Monteux pour ma fine et jeune peau)
9 commentaires:
voilà votre secret jouvence le lait d'ânesse
mais, tant pi,s tant mieux, suis loin d'être Poppée (je crois que c'était elle qui l'avait mis à la mode)
Se laisser aller au vent...
les asperges, le sel de la vie...
ne saurais m'en passer… même si pour que cela se passe sans trop de mal je dois leur faire l'injure de trop les cuire (garde une idée d'asperge.. et l'odeur)
Joli statue perchée à une fenêtre (à moins que ce ne soit une vendeuse d'asperges...) ! :-)
C'est une des deux statues qui se penchaient avec éloquence sur les passants de la place de l'horloge au dessus d'une brasserie, évacuée par le nouveau propriétaire et récupérée par un théâtre provisoire pour être installée dans une fenêtre de l'ancienne chapelle qui l"abrite… aime bien sa gueulante décharnée
Je l'ai remarquée aussitôt cette statue, et j'ai regardé à deux fois, serait-ce un vague ancêtre du Manneken Pis? Camouflé un peu par un branchage...Voilà, une infâme comparaison...Mais le Manneken-Pis en soutane papale, pourquoi pas? Ou en habit de maraîcher...
c'est incontestablement une femme, et une femme vieillissante mais qui ne pisse pas, du moins pour le moment
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